Agrégateur de contenus

webmag - J-366 avant Strasbourg, Capitale mondiale du livre

Culture, Europe et international

J-366 avant Strasbourg, capitale mondiale du livre

Culture, Europe et international

Publié le 22/04/2023 - Modifié le 22/04/2023

J-366 avant Strasbourg, capitale mondiale du livre

Fil d'Ariane

En 2024, la capitale alsacienne deviendra la première ville française à obtenir le label Capitale mondiale du livre. Le samedi 22 avril, la maire a lancé le décompte officiel lors d’une journée d’animations autour du livre qui s’est tenue place Gutenberg.


C’est sous le regard tranquille de la statue de Gutenberg, considéré comme l’inventeur de l’imprimerie, que près d’une centaine d’amoureux des livres et lecteurs de tous poils se sont réunis, samedi 22 avril. Le soleil était de la partie pour le lancement du décompte par Jeanne Barseghian de la labellisation de Strasbourg, Capitale mondiale du livre, en avril 2024. “Dans un an, jour pour jour, la ville sera la première en France à obtenir ce statut”, explique la maire. “Pendant un an, un défi par semaine sera lancé aux habitants autour du livre et de l’écriture. L’opéra, les dix musées de la ville ou encore les médiathèques seront entièrement tournés vers les livres et porteront partout la littérature”, a-t-elle ajouté en affirmant que “la liberté de penser, les arts, la poésie sont dans l’ADN de notre ville”. À cette occasion, des artistes et des poètes seront accueillis à Strasbourg, une façon de renforcer la “vocation hospitalière de la ville”, a indiqué Syamak Agha Babaei, premier adjoint.

Dis-moi ce que tu lis…

En marge du compte à rebours, des animations, des stands et le nouveau bibliobus des médiathèques ont attiré les curieux. Il était notamment possible de souscrire un abonnement Pass’relle au réseau des médiathèques. C’est précisément ce qu’était venu faire Mariette, pour son petit-fils Théo, 8 ans “et demi !”, précise le garçon. “Je lui ai lu Le Petit Prince quand il était petit, et dès qu’il a appris à lire, c’est le premier livre qu’il a lu !”, sourit sa grand-mère. D’autres, comme Florian et Marielle, ont fait part de leurs habitudes de lectures au cours de « La plus belle fausse émission littéraire Lire notre Monde ». “Une fausse émission, mais avec des vrais gens !”, lance Margaux Lagleize, animatrice. On apprend ainsi que Florian lit près de deux ouvrages par semaine, que Marielle en lit plusieurs en même temps. Que Florian lit davantage des essais et de la poésie, mais n’aime pas trop les romans. À l’inverse de Marielle. Une autre façon d’illustrer qu’il y a “mille et une façons de lire notre monde”, le slogan de la future capitale mondiale du livre.

Ophélie Gobinet

Photos Alban Hefti

Territoire

Recherche d'asset dynamique