Agrégateur de contenus

Les conteneurs enterrés multipliés et plébiscités

Urbanisme, logement, Environnement

Les conteneurs enterrés multipliés et plébiscités

Urbanisme, logement, Environnement

Publié le 02/07/2025 - Modifié le 02/07/2025

Les conteneurs enterrés multipliés et plébiscités

Fil d'Ariane

Pour faciliter et améliorer la collecte des ordures ménagères et du tri, l’Eurométropole de Strasbourg prévoit d’en installer plus de 800 sur la période 2020-2028.

On en comptait 293 en 2020, 501 fin 2024 et ils seront 620 fin 2025 : dans les quartiers d’habitat dense, le plan de déploiement des conteneurs enterrés lancé par l’Eurométropole en 2017 va bon train ! Et ce n’est pas fini, puisque 486 autres conteneurs sont attendus entre 2026 et 2028, notamment au Neuhof et à Hautepierre. Sur la période 2020-2025, les crédits engagés s’élèvent à 2,5 millions d’euros, dont 1,2 million pris en charge par les bailleurs sociaux.
« C’est une attente forte des habitants, à laquelle nous tâchons de répondre le plus rapidement possible malgré les contraintes techniques que cela représente », commente Fabienne Baas, vice-présidente de l’Eurométropole en charge de la gestion et de la valorisation des déchets. Celle qui est aussi maire d’Ostwald donne en exemple le quartier du Wihrel, dans sa commune : « Pour 1000 habitants, nous avions 100 bacs à ordures ménagères, collectés deux fois par semaine, et 56 bacs de tri, collectés une fois par semaine. Soit 256 bacs à manipuler toutes les semaines ! ». À partir de 2021, ils ont été remplacés par une soixantaine de conteneurs enterrés, collectés à la même fréquence.
Les agents chargés de la collecte et de l’entretien des anciens bacs y gagnent des conditions de travail moins pénibles ; les habitants constatent une diminution des nuisances, une meilleure propreté et un environnement visuel plus agréable ; les bailleurs apprécient la diminution des risques de vandalisme et de développement des nuisibles. « Le plan de déploiement des conteneurs enterrés est un levier important pour améliorer la lutte contre la prolifération des rats », appuie Benjamin Soulet, adjoint à la maire de Strasbourg en charge de l’équité territoriale et de la politique de la ville.
Autre bénéfice, l’amélioration de la qualité du tri. « En moyenne, on constate une baisse d’erreurs de tri de 63% à 39% », pointe Fabienne Baas. 
Dans le quartier Tarade-Quai des Belges, à l’Esplanade, à Strasbourg, seize conteneurs (huit pour les ordures ménagères et huit pour le tri) ont récemment été installés au milieu des 9 immeubles de 263 logements qu’Ophéa est en train de rénover pour 26 millions d’euros. Les espaces extérieurs réaménagés ont aussi permis la création d’un jardin partagé, porté par le bailleur social en lien avec la Confédération syndicale des familles. Il est désormais cultivé par une vingtaine de personnes et a été inauguré mardi 1er juillet par Jeanne Barseghian.

Thomas Calinon
Photo Laetitia Piccarreta