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Les librairies, commerces essentiels

Culture, Économie, Lire Notre Monde

Les librairies, commerces essentiels

Culture, Économie, Lire Notre Monde

Publié le 26/04/2024 - Modifié le 26/04/2024

Les librairies, commerces essentiels

Fil d'Ariane

Le Printemps de la librairie indépendante coïncide avec la semaine inaugurale de Strasbourg Capitale mondiale du livre et confirme l’importance des commerçants du livre dans l’offre culturelle.


Enfant, c’est une main habile qui attrape un livre sur la peur du noir, adolescent, c’est une voix assurée qui sait rendre passionnant l’ouvrage commandé par la prof de français, adulte, c’est une compagne ou un compagnon capable de trouver les ouvrages qui résonneront au plus profond : les libraires sont des commerçants de l’intime. La semaine inaugurale de Strasbourg Capitale mondiale du livre, qui coïncide avec le Printemps des librairies indépendantes (25 avril-3 mai), est l’occasion de rappeler la place particulière qu’ils occupent dans le paysage strasbourgeois. 

Animer les quartiers

“Cela me frappe toujours de voir à quel point les librairies sont des lieux de vie au sein des quartier”, constate Joël Steffen, adjoint chargé du commerce, en rendant visite à la librairie associative de Cronenbourg, Le fil rouge. “Notre présence créé une bonne dynamique dans le quartier, confirme Jean-François Savona, président de l’association. On organise des rencontres, des goûters philo, des soirées lectures de poésie et de nouvelles…” Libraire aujourd’hui, enseignant hier, il s’efforce également de tisser des liens avec les écoles et collège du quartier. Autant d’animations qui trouveront un écho particulier au cœur de cette année littéraire. 

Une dynamique globale

“Nous sommes libraires tous les jours de l’année, 7 jours sur 7, alors que le livre soit mis à l’honneur et que Strasbourg soit choisie pour être Capitale mondiale du livre, cela nous rend fiers”, assure Frédéric Tousch, gérant de la librairie BD Ça va buller, qui met un point d’honneur à valoriser les talents, notamment émergents, locaux. Ce label accordé par l’Unesco pour une année, “va rejaillir sur l’ensemble des professions du livre”, assure Anne Mistler, adjointe à la culture. 

Une visibilité bienvenue alors qu’avec “le retour à la normale après le covid, le livre a été un peu mis de côté”, constate Maxime Julien, de la librairie Totem à Schiltigheim. “Cela entraîne une dynamique globale, complète Gilles Million, directeur de la Confédération interprofessionnelle du livre. C’est une manière de créer du lien entre les éditeurs, les auteurs, les libraires : personne n’est oublié.” Et pour compléter cette année extrêmement riche, les Rencontres nationales de la librairie se tiendront à Strasbourg les 16 et 17 juin. 

Anne Dory
Photos Jérôme Dorkel

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