Port du Rhin : le centre socioculturel et médico-social inauguré

Au 3 place de l’Hippodrome, un bâtiment tout neuf a été inauguré le 1er février. L’équipement offre une ribambelle de services aux jeunes et aux familles de ce quartier en plein essor.

Sur les murs du vaste hall de cet espace de 900 m², des dessins d’enfants aux couleurs vives figurent à côté de photos de récents séjours de jeunes. Ils illustrent des projets de citoyenneté menés dans le cadre du centre socioculturel (CSC). Ce dernier déploie ses activités au rez-de chaussée, tandis que l’étage accueille le centre médico-social. ”Ce nouveau bâtiment permet d’abriter en un même lieu une nouvelle offre de services publics de proximité. Il est le trait d’union entre l’ancien et le nouveau quartier, mais aussi entre la France et l’Allemagne”, souligne la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian.

“Coiffé d’une toiture végétalisée, l’édifice présente une forme biaisée conçue pour apporter un maximum d’éclairage. À travers les vastes baies vitrées, l’intérieur bénéficie d’une lumière naturelle optimale et offre une vitrine de l’activité à l’extérieur”, précise l’architecte du projet, Philippe Gibert.

Accompagner les jeunes et leurs familles

En sa nouvelle demeure, moderne et fonctionnelle, le CSC ne manque pas d’activités. Développées par l’association Au-delà des ponts, elles vont de l’accueil de loisirs pour enfants, à l’atelier de chant, de cuisine ou d’art, sans oublier l’accompagnement scolaire et les projets d’insertion. “L’objectif du centre est de favoriser l’accès aux loisirs, au sport et à la culture, d’accompagner les jeunes et leurs familles et de créer du lien”, explique Gérard Schann, président de l’association.

Pour les habitants du quartier, un petit-déjeuner a lieu le premier vendredi de chaque mois. Les bénévoles peuvent aussi pousser la porte : certains participent à l’aide aux devoirs, d’autres permettent la visite de sites culturels ou d’institutions qui ouvrent l’horizon des jeunes. Enfin, à l’étage, le centre médico-social propose des consultations médicales et de protection maternelle et infantile.

 

Financée par la Ville, l’État, la Région Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace et la Caisse d’allocations familiales du Bas-Rhin, l’infrastructure a coûté 3,45 millions d’euros.

Pascale Lemerle

Photos Abdesslam Mirdass
Architecte Philippe Gibert