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Publié le 17/03/2023 - Modifié le 17/03/2023

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600 places d’hébergement pérenne ouvertes

Europe et international Solidarité, santé

La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg, en lien étroit avec des acteurs associatifs, ont ouvert 500 nouvelles places d’hébergement pour les personnes sans domicile, qui peuvent aussi s’appuyer sur un suivi social adapté à chaque situation.

La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg, en lien étroit avec des acteurs associatifs, ont ouvert 500 nouvelles places d’hébergement pour les personnes sans domicile, qui peuvent aussi s’appuyer sur un suivi social adapté à chaque situation. La mise à l’abri des personnes sans domicile représente une étape décisive dans leur parcours administratif et personnel. La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg ont à cet effet ouvert 500 places d’hébergement depuis le début du mandat, qui s’ajoutent aux 100 places qui existaient déjà. "Depuis le Covid, les besoins d’hébergement se sont intensifiés, constate Floriane Varieras, l’adjointe à la maire en charge des solidarités. Les trajectoires des personnes sans abri sont très hétérogènes. Pour proposer des réponses adaptées à chaque situation, nous nous appuyons sur des partenariats avec des associations spécialisées."

Dignité restaurée

Ainsi, l’association Accueil sans frontière (ASF) 67 gère presque 200 places, sur les 600 que compte le territoire de l’Eurométropole. "Il s’agit d’appartements du parc social, et parfois du parc privé, qui sont mis à la disposition de familles ou de personnes isolées en co-hébergement", explique le directeur, Vincent Jullien. Un point crucial, comme le souligne Marie-Dominique Dreyssé, vice-présidente de l’Eurométropole en charge des solidarités: "Vivre en appartement et non en foyer ou en hôtel permet aux familles de reconstruire leur intimité et de restaurer leur dignité."
Les dispositifs financés par la Ville et l’Eurométropole, à hauteur de 3,6 millions d’euros par an, reposent aussi sur un accompagnement social adapté aux différentes situations. "Que ce soit sur l’accès aux droits, les démarches administratives, la santé, l’emploi, la scolarité ou encore le soutien à la parentalité, les personnes hébergées trouvent auprès des travailleurs sociaux un appui solide et d’une technicité pointue", précise Vincent Jullien. 
D’autres associations, comme Caritas, déploient des solutions similaires pour répondre aux besoins des 600 personnes incluses dans ce parcours d’accueil et d’insertion. 

Lisette Gries
Photo Laetitia Piccarreta