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Égalité, Solidarité, santé, Démarches

Une conciergerie place de la Cathédrale

Égalité, Solidarité, santé, Démarches

Publié le 06/01/2023 - Modifié le 06/01/2023

Une conciergerie place de la Cathédrale

Fil d'Ariane

Un nouvel espace concentre en un lieu unique un ensemble de services du quotidien, dont un relais postal. Habitants, commerçants et touristes sont invités à en profiter.

Un nouvel espace concentre en un lieu unique un ensemble de services du quotidien, dont un relais postal. Habitants, commerçants et touristes sont invités à en profiter.Le Büchmesser a une nouvelle voisine. La boutique attenante au célèbre pilier de la place de la Cathédrale abrite depuis le 2 janvier une conciergerie. L’espace, qui accueille notamment un relais postal, propose une multitude de services destinés à faciliter la vie des habitants du centre-ville, des commerçants et des touristes de passage. 
"La conciergerie s’inscrit dans la démarche de ville à vivre et vise à réfléchir à la façon dont le centre-ville peut mieux fonctionner", rapporte Joël Steffen, adjoint à la maire en charge du commerce, de l’artisanat et du tourisme. La conciergerie fait le relais entre les gens du quartier et une quantité de partenaires, majoritairement issus de l’économie sociale et solidaire, qui proposent, entre autres, de la garde d’enfants, de l’aide aux devoirs, du ménage, de la couture, des réparations de vélo, des livraisons en tous genres ou encore du pressing. 
Un service dont Louise, 22 ans, a profité dès le premier jour. "Je suis venue déposer une couette à laver et comme je venais d’acheter un meuble à monter, j’en ai profité pour emprunter la boîte à outils !", explique-t-elle. La conciergerie propose en effet un système de prêt de matériel de bricolage, de petit électroménager et de jeux pour un ou deux euros par jour. "Ce n’est pas intéressant d’acheter cher quelque chose qu’on utilise seulement trois fois dans l’année et qui en plus est encombrant", constate Cathy Laurent, la présidente de la société coopérative Conciergerie solidaire d’Alsace, qui anime le lieu. 
La Ville a débloqué 76.000 euros par an, pendant deux ans, pour faire vivre ce projet qui emploie, pour l’heure, deux salariées en insertion. Les usagers sont invités à souscrire un abonnement, gratuit, pour profiter de l’ensemble des services. 

Anne Dory
Photos Jérôme Dorkel

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