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Publié le 28/04/2023 - Modifié le 28/04/2023

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Le quartier Citadelle, labo du futur

Urbanisme, logement Économie Enseignement supérieur et recherche Environnement

Situé à Strasbourg, il fait partie des 39 projets retenus à l’échelle nationale pour concevoir "la ville durable" de demain. Les grandes lignes, basées sur des critères d’adaptation au changement climatique, d’inclusion et de sobriété énergétique, en ont été dévoilées ce vendredi 28 avril.

Situé à Strasbourg, il fait partie des 39 projets retenus à l’échelle nationale pour concevoir "la ville durable" de demain. Les grandes lignes, basées sur des critères d’adaptation au changement climatique, d’inclusion et de sobriété énergétique, en ont été dévoilées ce vendredi 28 avril.On savait que le futur quartier Citadelle, situé sur une presqu’île de la zone portuaire, face aux vestiges de la fortification éponyme, ferait la belle part à l’eau et aux espaces verts. Ce programme phare du projet Deux-Rives, pour lequel une convention de financement a été signée vendredi 28 avril, sera également un "Démonstrateur de la ville durable", label obtenu par l’Eurométropole après un appel à manifestation d’intérêt lancé en 2021 par la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et l’Agence nationale du renouvellement urbain (Anru).
Trois axes d’innovation ont été retenus : une "maximisation de l’utilisation de matériaux biosourcés", si possible locaux, tels que bois, chanvre, paille et matériaux de réemploi ; une optimisation de la ressource hydrique par une réutilisation des eaux de pluie et d’infiltration pour des usages domestiques et autres ; enfin, une conception des usages et des déplacements économe en énergie, en commençant par la phase de construction qui utilisera autant que possible la voie d’eau pour les approvisionnements.

Toits végétalisés et solaires

"C’est aussi 80% de surfaces non bâties", a souligné la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, "des constructions exemplaires avec des toits végétalisés et solaires" reliées au réseau de chauffage de l’Eurométropole, mais également "53% de logements abordables". Une offre de services diversifiée devrait contribuer à la qualité de vie du quartier en évitant l’effet "cité-dortoir".
Pour la conception du projet, un large panel d’acteurs sera mobilisé, bien au-delà des architectes et urbanistes : l’Université de Strasbourg, les pôles de compétitivité Fibre-Energie et Hydreos, la Fédération du bâtiment, Fibois Grand Est, Voies navigables de France, le Port de Strasbourg ainsi que des associations d’habitants. Cette phase pourra être subventionnée à hauteur de 500.000 euros par l’Etat, soit 40% des coûts. La phase de réalisation, qui devrait débuter en 2025 et s’achever vers 2030, "pourra bénéficier de crédits jusqu’à 9,5M€", a indiqué la présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs.
Pour Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin, cette démarche "illustre la vision prospective que porte l’Etat sur ses territoires".

Gilbert Reilhac
Photo Abdesslam Mirdass

Le futur quartier en chiffres :

- 909 logements (soit 63 433 m2 et 1820 habitants) dont 35% de locatif social, 9% d’accession sociale et 9% de locatif intermédiaire. 102 logements sont par ailleurs réservés à l’habitat participatif.
- 5351 m2 de commerces, services et autres activités.
- 51% de surfaces végétalisées.
- 80% de surfaces non bâties.