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Webmag - Dès le 1er juillet, les chiens prendront le tram

Égalité, Environnement, Solidarité, santé, Transport, déplacement

Dès le 1er juillet, les chiens prendront le tram

Égalité, Environnement, Solidarité, santé, Transport, déplacement

Publié le 26/05/2023 - Modifié le 26/05/2023

Dès le 1er juillet, les chiens prendront le tram

Fil d'Ariane

Pour favoriser les déplacements et rendre la ville accessible au plus grand nombre, les canidés pourront monter dans les rames. Sous réserve qu’ils soient tenus en laisse et muselés.

C’est une nouvelle étape pour la CTS. Comme l’annonce son président, Patrick Maciejewski, la compagnie de transports "se lance dans une expérimentation de juillet à fin décembre prochain en acceptant les chiens dans les rames de tram, à l’instar de nombreuses autres agglomérations en France."

Les plus petits chiens étaient déjà autorisés dans les transports en commun, à condition de voyager en panier. Dès le 1er juillet, l’accès au tram sera donc possible pour tous les chiens, gratuitement et à toute heure, sauf pour ceux catégorisés comme "dangereux". Ils circuleront sous la responsabilité de leur propriétaire et à la stricte condition d’être tenus en laisse raccourcie et muselés. Un premier bilan de l’opération est prévu d’ici janvier prochain.

"Les enjeux sont de trois ordres, explique Alain Jund, vice-président de l’Eurométropole en charge des mobilités. Il s’agit d’abord de rendre les transports en commun réellement accessibles à tous, notamment dans une logique de lutte contre les changements climatiques. Ensuite, il faut permettre à nos animaux de compagnie de jouer leur rôle d’accompagnateur du quotidien, ce qui ne va pas si on les exclut des modes de déplacement. Enfin, il s’agit de trouver les modalités de cohabitation et de partager la ville tous ensemble."

Lancé depuis novembre, le projet a fait l’objet d’une intense réflexion et de travaux avec les associations d’usagers (Astus) et de propriétaires de chiens (Terre de chiens), ainsi qu’avec des professionnels vétérinaires. De quoi rassurer aussi bien les agents de la CTS, dont la centaine de contrôleurs est actuellement formée à cette nouvelle donne, et l’ensemble des usagers.

Véronique Kolb
Photos Frédéric Maigrot


 

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