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Culture, Enseignement supérieur et recherche, Environnement, Démarches

L’art en mode “Grandeur nature”

Culture, Enseignement supérieur et recherche, Environnement, Démarches

Publié le 23/05/2023 - Modifié le 23/05/2023

L’art en mode “Grandeur nature”

Fil d'Ariane

"Grandeur nature", c’est le nom de l’exposition éphémère des étudiants de la Haute école des arts du Rhin. Elle est visible jusqu’au 1er juin au Heyritz et au 38, route de l’Hôpital.

Rendre le sujet de la biodiversité intelligible est un défi majeur, remporté par seize étudiants de la section didactique visuelle de la Haute école des arts du Rhin (Hear). Leur exposition éphémère Grandeur nature vise à interpeller les habitants sur la diversité animale et végétale. Résultat d’un partenariat entre la Ville de Strasbourg, l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Hear, elle se déploie dans le parc du Heyritz et au 38 route de l’Hôpital, bâtiment qui accueille une partie des services de la Ville et de l’Eurométropole. Espace végétalisé pour le premier et lieu de travail et d’accueil pour l’autre : l’idée est de rendre les œuvres visibles au plus grand nombre. "L’objectif est d’amener l’art dans les espaces où il n’y en a pas, déclare Olivier Poncer, professeur responsable de l’atelier Didactique visuelle à la Hear. Le mélange est assez bien réussi", se félicite-t-il. 

Médiation visuelle

Initié l’année dernière, ce dispositif artistique aborde cette fois les thèmes des prairies urbaines et des trames nocturnes. Une initiative propice à "élargir la curiosité" du public, souligne Anne Mistler, adjointe à la maire en charge des arts et des cultures. "C’est un sujet scientifique qui nécessitait une médiation via la pédagogie visuelle", explique Laure Turbian, cheffe adjointe du service de mobilisation citoyenne de l’OFB. Une motivation qui a conduit l’OFB à faire appel à ces artistes en devenir. 

Arbre, mur, sol, les étudiants n’ont pas hésité à s’approprier l’espace et à varier les supports pour transmettre leurs messages. "Je voulais rompre avec les préjugés sur les corneilles noires et montrer que ces animaux participent activement à la préservation de la biodiversité", développe Laurine Dicop, une étudiante qui a notamment réalisé une affiche installée dans le bâtiment au 38 route de l’hôpital.

Lucas Bauer

Photos Jérôme Dorkel

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