Égalité entre les femmes et les hommes, le plan d’action entre en application

Depuis 2011, la part de femmes employées par l’Eurométropole grimpe régulièrement, passant de 48 % à 51,68 % fin 2020. C’est notamment en catégorie A que l’évolution est la plus marquante, passant au cours de la même période, de 519 à 917 femmes. 

Toutefois, la collectivité n’échappe pas au caractère très "genré" de certains métiers, voire de familles de métiers (filières). Ainsi, la filière sociale est quasi-exclusivement féminine (95 %) ; tandis que la filière sécurité est très largement masculine (72 %). "On constate une très grande stabilité dans le temps de ces équilibres : les écarts ne se renforcent pas mais ne se résorbent pas non plus", constate le rapport.

Les avancements de grades évoluent également favorablement avec, depuis 2018, une forte majorité de femmes promues. En revanche, l’équilibre est inverse s’agissant des promotions internes. Ce fort déséquilibre s’explique par un biais dû à la structure de la filière technique, majoritairement masculine. 

Les femmes sont aussi plus nombreuses à bénéficier de formations, même si les chiffres doivent être relativisés en raison de l’annulation de 250 programmes en 2020 en raison de la crise sanitaire. Les effectifs des emplois supérieurs et dirigeants laissent apparaître une prééminence masculine, même si la situation tend à s’améliorer.

Quant aux rémunérations, les écarts demeurent, justifiés par une part plus importante de travail à temps partiel, d’emplois dans les secteurs sociaux ou culturels et le déficit de dirigeantes chez les femmes. Les régimes indemnitaires sont aussi globalement inférieurs pour elles, une réforme est en cours d’application pour résoudre ce problème.

A noter que les "absences pour raisons familiales" concernent 8 fois plus de femmes que d’hommes.

Le rapport détaille des dizaines d’actions, dépassant souvent le cadre professionnel, pour améliorer de façon réelle ces écarts, avec la relance de programme de formations sur ces sujets.