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Le cycle des vélos épaves

Environnement, Transport, déplacement

Le cycle des vélos épaves

Environnement, Transport, déplacement

Publié le 21/06/2024 - Modifié le 21/06/2024

Le cycle des vélos épaves

Fil d'Ariane

Depuis le 1er juin, les bicyclettes abandonnées sont collectées par la fourrière avant d’être confiées aux associations de réemploi.


Il n’est pas beau, il ne sert à personne et il prend la place d’un autre : le vélo épave est une plaie urbaine. Abandonnés par leur propriétaire, dépecés, vandalisés, quelque 800 cycles en morceaux sont chaque année retirés de la voirie par le service de la Propreté urbaine et on estime à 4000 leur nombre total. Pour monter en puissance, la collectivité confie depuis juin la mission d’enlèvement à la fourrière métropolitaine. 

Sur signalement des particuliers ou des agents de la Ville, la Police municipale valide la demande, transmise au titulaire de la délégation de service public, la société Strasbourgeoise d’enlèvement et de gardiennage (SEG). « Nous menons également depuis le 1er juin des opérations coordonnées avec la SEG, qui nous permettent de constater et d’enlever les épaves dans le même mouvement », explique William Senez, responsable d’unité. 

Stockés un temps dans des bennes, les cycles (ou ce qu’il en reste) sont ensuite distribués aux associations en charge de leur réemploi, telles qu’Emmaüs, A’cro du vélo ou Bretz’selle. Ce circuit permet de développer une filière de vélos reconditionnés accessibles aux petits budgets.

Stéphanie Peurière
Photos Jérôme Dorkel

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