Le nouveau planétarium sur orbite

Culture ,  Enfance, éducation ,  Enseignement supérieur et recherche

La tête dans les étoiles, graines d’astronomes ou simples curieux peuvent venir explorer le cosmos au 27 boulevard de la Victoire. Le nouvel outil de culture scientifique du Jardin des sciences de l’Université est fin prêt, ainsi que son programme. "Dans une société qui s’atomise, le planétarium, véritable lieu de transmission des savoirs, permet de regarder ensemble vers le même horizon et de s’émerveiller", souligne Michel Deneken, président de l’Université. Unique dans le paysage universitaire français, "ce planétarium est en relation avec les acteurs de la recherche, via le centre des données astronomiques, qui collecte les données, lesquelles permettent de montrer le ciel tel que les astronomes peuvent le voir", ajoute Matthieu Schneider, vice-président culture, science-société et actions solidaires.

De Vénus à la Grande Ourse

Sous le dôme hémisphérique de quinze mètres de diamètre, équipé d’un système de projection numérique et d’un simulateur astronomique, les spectateurs embarquent pour un voyage aux confins de l’univers. Deux spectacles s’offrent à eux : Au-delà du Soleil, pour les familles avec enfants de 7 à 11 ans et Mondes vivants, la quête commence, destiné au public à partir de 11 ans. Chaque séance comprend la projection d’un film, suivie d’une présentation du ciel du soir. "Vous pouvez regarder le ciel et comprendre ce que vous voyez grâce aux explications données par notre équipe de médiation", précise Sébastion Soubiran, directeur du Jardin des sciences. Sur le dôme qui affiche le ciel étoilé, la splendeur et l’immensité du cosmos se révèlent. "Nous diffusons le ciel des Vosges, pas celui de Strasbourg du fait de la pollution lumineuse", précise Milène Wendling, responsable du planétarium. Parmi les vues du ciel d’Alsace, "nous distinguons Vénus, astre brillant car éclairé par le soleil, mais aussi, dans l’hémisphère nord, des étoiles qui dessinent une grande figure surnommée la Casserole, la Grande Ourse, qui permet de trouver l’étoile polaire." 

Pascale Lemerle
Photos Laetitia Piccarreta