Les gares deviennent multimodales

Favoriser l’accessibilité et le report modal pour intégrer le ferroviaire dans la révolution des mobilités engagée par l’Eurométropole passe par la rénovation des gares. Leurs fonctionnalités s’élargissent.

"Les gares de l’Eurométropole changent de nature. Après 30 années où elles ont plutôt été laissées pour compte, certaines reviennent dans le paysage", annonce Alain Jund, vice-président de l’Eurométropole en charge des mobilités, deux jours avant la réunion du conseil de l’intercommunalité.

"Il s’agit de les transformer en pôles multimodaux, connectés au réseau de bus, accessibles à vélo, en voiture, à pied. Pour cela, il faut aménager des cheminements et des parkings autos et vélos. Nous allons aussi les doter de stations Vélhop dans le cadre du redéploiement de la délégation de service public de Strasbourg Mobilités, ainsi que de véhicules Citiz, avec qui la discussion est en cours. Au moment où le REME continue de se développer et où les RER sont de plus en plus fréquents, la poursuite de la rénovation des gares du territoire et surtout leurs aménagements annexes sont primordiaux", complète Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole.

Les gares concernées sont celles de Mundolsheim, Vendenheim, Graffenstaden, Schiltigheim-Bischheim, La Wantzenau, Strasbourg-Roethig et Lingolsheim, avec des calendriers de mise en service s’échelonnant de fin 2024 à début 2026 pour les premières impactées.

Le Conseil de l’Eurométropole, qui se réunira vendredi 6 octobre au matin, permettra d’engager la collectivité avec la Région Grand Est via la signature d’une convention de financement. "La Région, ont complété les élus, s’engage à financer 50% des études et 40% des travaux." Le budget global est estimé à 15 millions d’euros.

Véronique Kolb

Photos Frédéric Maigrot et Jérôme Dorkel