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Enfance, éducation, Solidarité, santé

Les collégiens vaccinés contre le papillomavirus

Enfance, éducation, Solidarité, santé

Publié le 12/10/2023 - Modifié le 12/10/2023

Les collégiens vaccinés contre le papillomavirus

Fil d'Ariane

Adolescentes et adolescents sont invités à se vacciner pour prévenir les cancers causés par les infections au HPV.

"Ma grande sœur m’a expliqué qu’il fallait se faire vacciner pour que les filles n’aient pas de cancer de l’utérus". Élève en 5e, Shaharia a manqué quelques minutes de cours, ce jeudi 12 octobre, pour se faire vacciner contre le papillomavirus (HPV) à l’infirmerie du collège Truffaut, à Hautepierre. L’adolescent a été imité par 17 de ses camarades, filles et garçons, qui recevront une seconde dose dans six mois. Toutes et tous prennent part à une campagne de vaccination nationale lancée dans les collèges cet automne et déployée par la Ville, en délégation de la Communauté européenne d’Alsace, dans les établissements strasbourgeois. 

Une démarche féministe

L’enjeu est de taille, puisqu’on estime que 80% de la population française sexuellement active a déjà été en contact avec le HPV, responsable de cancers de l’utérus, de la vulve, de l’anus ou encore de la gorge. Si certains de ces cancers peuvent-être contractés par les hommes, les femmes sont très majoritairement touchées. "C’est un enjeu de santé publique, mais c’est aussi un enjeu féministe, assure Alexandre Feltz, adjoint à la maire en charge de la santé. Souvent sur la question de la contraception et de la sexualité, on sépare les genres, mais la santé des femmes est l’affaire de toutes et tous, nous sommes dans une démarche commune."

Un travail de sensibilisation

Avant la vaccination, chaque élève est reçu en entretien individuel par un ou une médecin qui lui explique les conséquences possibles d’une infection au HPV. "Il y a un gros enjeu de sensibilisation à faire en amont, sur la vie affective et sexuelle et sur les infections sexuellement transmissibles", note le Dr Thibault Mutel, chef du service Santé et autonomie à la Ville de Strasbourg. La vaccination au collège est prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, mais le vaccin peut aussi être administré par le pédiatre, le médecin généraliste, au sein d’un centre de vaccination ou dans une pharmacie. 

Anne Dory

Photos Elyxandro Cegarra

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