Une administration fusionnée
Le personnel, employé par l'Eurométropole de Strasbourg, travaille aussi pour le compte de la Ville de Strasbourg qui, chaque année, rembourse le coût de ses prestations à l'Eurométropole. Des économies en fonctionnement sont ainsi faites, et la gestion y gagne en efficacité. Rappelons qu'en termes d'effectifs, l'Eurométropole de Strasbourg est le second employeur du Bas-Rhin.
À l'évidence, le poids des services économiques de l'Eurométropole de Strasbourg est plus grand que celui d'une petite (ou d'une grande) commune seule. Cette structure permet de développer la politique de contractualisation avec l'État, c'est-à-dire d'obtenir des aides accrues et des crédits, par exemple pour des quartiers sensibles ou des zones d'aménagement concerté (ZAC), créatrices d'emplois.
Ces dernières années, l'Eurométropole de Strasbourg a été pionnière en matière d'intercommunalité. Son champ de compétences s'étend peu à peu à différents domaines comme l'action culturelle et le tourisme, voire le sport à travers de nouveaux équipements. Dépassant le cadre strictement communal, la notion d'agglomération émerge de plus en plus. De grands projets, dont bénéficie un bassin de population de près d'un demi-million d'habitants, peuvent ainsi être portés.