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Prochaines dates
- Le 02 mai 2024 : 19h-23h58
Sur place, retrouvez la cantine Club Mafé, le Café Associatif, la Friperie Solidaire et le Dispensaire de Plantes!
PAF : 5 euros
Tram F arrêt Porte Blanche ou Parc des Romains
Bus 50 et 4 arrêt Parc des Romains
Bus 10 et 2 arrêt Porte Blanche
CB à partir de 5 euros
De quoi faire plaisir à ton estomac et tes papilles!
Une cagnotte est disponible sur place pour soutenir nos actions sociales comme le Magasin Gratuit -
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- Le 02 mai 2024 : 18h30-20h30
Une rencontre avec l'auteur.ice Tamos sur les thématiques de la fluidité de genre, la bande dessinée queer et les structures éditoriales alternatives aura lieu dans votre librairie Dinali 102 Grand'Rue le jeudi 2 mai 2024. Après des études à l'EPSAA et aux ateliers des beaux-arts de Paris, suivies d'un bachelor à l'académie royale des beaux arts de Bruxelles et enfin un master à l'Ecole Supérieur des Arts de Saint Luc (rien que ça !), Tamos s'installe à Strasbourg, pour notre plus grand bonheur ! A 24 ans, iel réalise sa première autobiographie dessinée "Gender Flou" qui connaît tout de suite un immense succès, porté par sa communauté sur les réseaux sociaux, qu'iel alimente de tranches de vie et billets d'humeur. Avec sa dose d'humour, Tamos nous confie ses états d'âmes de manière vivante et spontanée, un style qui répond aux attentes d'une génération en proie à de nombreux questionnements. Iel s'est tourné vers la maison d'éditions Exemplaire, fondée par Lisa Mandel (ancienne élève et professeure de la HEAR) sur un modèle alternatif qui place l'auteur au coeur de la création. Au mois de décembre, paraîtra sa seconde bande dessinée "Le chevalier imberbe", un récit queer médiéval dans un royaume aux allures strasbourgeoises.
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Prochaines dates
- Du 23 avril au 19 mai 2024 : 10h-19h
Expo en vitrine de la librairie jeunesse de Strasbourg pour le nouvel album de ce jeune illustrateur qui s’est déjà fait remarquer avec son précédent "Pop-up volcans".
Description détaillée :
Du chocolat froid, une vague de chaleur et un prisonnier des glaces pas commode : c’est la règle de trois du "Lendemain", album écrit et illustré par Tom Vaillant paru aux éditions Thierry Magnier. Dans cette aventure polaire et solaire, la température grimpe en même temps que le héros grandit, s’adapte, apprend, vieillit. Le récit d’une vie chamboulée par des changements climatiques spectaculaires, qui font écho aux problématiques écologiques actuelles.
Rencontre avec l'auteur et illustrateur : samedi 11 mai à 15h
Du 23 avril au 19 mai.
Exposition en vitrine de la librairie. -
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- Du 23 avril au 12 mai 2024 : 10h-19h
Cartooniste minimaliste, Écossais féru d’Edward Gorey, égérie de la bande dessinée indépendante, Tom Gauld investit avec humour les bibliothèques universitaires du Campus Strasbourgeois et en premier lieu, le Studium.
Sous l’œil hautain d’un chat impassible, l’auteur avance, hésitant, essayant — vainement — d’échapper aux affres de la Création pour trouver le chemin du succès ! Pendant ce temps, l’éditeur travaille d’arrache-pied à de nouveaux concepts : poésie pratique ; théories conspirationnistes de plages ; classiques résumés pour lecteurs pressés ! Le libraire, lui, tient bon la barre entre les avalanches de cartons et les demandes impossibles de son alter-ego infernal : le lecteur.
Et les bibliothécaires ? Iels poussent leur chariots, sans bruit, seul·es à savoir qu’iels dominent dans l’ombre ce petit monde qui s’agite en vain. À grands coups de diagrammes abscons, de schémas absurdes et de strips hilarants, c’est le grand portrait du petit monde du Livre que Tom Gauld nous brosse ici, avec humour, finesse et intelligence !
Chaque dimanche, Tom Gauld illumine de son humour le cahier littéraire du prestigieux journal anglais The Guardian.
Ce printemps, c’est au cœur de l’Université de Strasbourg qu’il vient poser son œil acéré. Ses installations décalées se déploient dans tout le Studium, faisant dialoguer son œuvre avec l’ensemble des collections du vaisseau amiral des bibliothèques du Campus !Vernissage de l'exposition : mardi 7 mai à 18h
Exposition du 23 avril au 15 mai
Du lundi au vendredi : 8h−23h
Samedi-dimanche : 10h−19h -
Prochaines dates
- Le 02 mai 2024 : 18h-21h
Où : Kooma Strasbourg
Réservations : restaurants@kooma-strasbourg.fr
0367700404 Rejoignez-nous pour une soirée électrisante alors que nous retrouvons nos chers Troublemakers à Strasbourg. Plongez au cœur de notre voyage musical avec un nouveau répertoire qui promet d'envoûter et d'inspirer. Célébrez l'esprit de Strasbourg avec nous, où chaque note raconte une histoire et chaque mélodie est un pont entre les cultures. Ne manquez pas cette opportunité de découvrir de nouvelles chansons et des classiques tant aimés ! Les places sont limitées ! Réservez dès aujourd'hui votre place et faites partie d'une soirée spéciale où musique et communauté se rencontrent en parfaite harmonie. -
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- Du 25 avril au 22 septembre 2024 : 11h-18h
Sauter, grimper, glisser, JOUER !
Terrains de jeux est une exposition graphique et ludique qui met en lumière la place des enfants dans la ville à travers l’univers des aires de jeux.
Toboggans, tourniquets, balançoires, maisonnettes, araignées ou bacs à sable.
Des espaces colorés à explorer, des terrains d’aventure à hauteur d’enfant au cœur de la ville.5 artistes issu·es du collectif Les Rhubarbus se sont approprié·es ces espaces. À travers des dessins, volumes, installations à jouer, elles et ils proposent un regard nouveau sur ces lieux de l’enfance.
Couleurs, formes, mouvements, autant de terrains de jeux que chaque artiste a exploré à sa manière et que nous vous invitons à découvrir.Avec Guillaume Chauchat, Élisa Géhin, Joseph Kieffer, Anne Laval, Violaine Leroy.
Créé en 2005 par des illustrateurs et illustratrices, le collectif à géométrie variable Les Rhubarbus rassemble des artistes autour de projet d’expositions thématiques.
Après Et si on l’ouvrait, Cadavres exquis, Mon Cinéma, Exotiques, et Archi Beau, Terrains de jeux est leur sixième création.Du jeudi 25 avril au dimanche 22 septembre 2024
Du mardi au samedi de 11h à 18h, le dimanche de 11h à 17hÉvènement se déroulant au 5e Lieu, 5 place du Château, 67000 Strasbourg
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- Du 26 avril au 05 mai 2024 : 10h-18h
13h - 18h en semaine. Entrée libre ! -
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- Du 24 avril au 12 mai 2024 : 10h-19h
Une balade onirique au crayon de couleur au cœur d’une nature idéalisée et fantasmée.
Diplômée en 2021 de la HEAR, Salomé Garraud développe un univers visuel composé d’images oniriques et énigmatiques réalisées pour la plupart au crayon de couleur. La représentation d’une nature idéalisée et fantasmée y prend une grande importance. Cette exposition présente une sélection de travaux où les végétaux, la mer et surtout le ciel se déclinent, de manière orageuse, étoilée ou brumeuse, et se mêlent aux personnages représentés pour évoquer le temps qui passe, la solitude ou une douce mélancolie.
Vernissage de l'exposition : vendredi 26 avril à 18h
Du 24 avril au 12 mai
Du lundi au samedi : 10h−13h / 14h−19h -
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- Du 25 avril au 03 mai 2024 : 9h-19h
Retrouvez des rencontres et ateliers lors de cette semaine inaugurale de Strasbourg capitale mondiale du livre dans les 24 librairies participantes ! -
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- Le 02 mai 2024 : 16h-17h
Dans les rayonnages d’une bibliothèque fermée sur ses secrets, un grand livre s’ouvre. « A » s’élance sur l’immensité d’une page blanche puis, surgissent tous les représentants d’un alphabet réinventé, investissant cet espace vierge pour y inscrire leurs doutes, leurs espoirs et leurs désirs. Ce spectacle de marionnettes de la Compagnie Les Imaginoires met en scène des lettres-personnages qui écrivent leur propre histoire entre chamailleries, amour, luttes, jalousie ou complicité. À partir de 5 ans
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- Le 02 mai 2024 : 20h30-22h30
- Des espaces aux dimensions exceptionnelles classés monument historique
- Carte des boissons & un fooding de dingue
- Happy Hours
- Piste de danse géante
- Terrasse isolée du tumulte de la ville
- Staff Made in Strasbourg qui a hâte de t'accueillir
------------------TU VIENS ?------------------------
The People Strasbourg
7 rue de la Krutenau, 67000 Strasbourg
@thepeoplestrasbourg
ENTRÉE GRATUITE
Bretzelement vôtre -
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- Du 18 avril au 22 mai 2024 : 8h-23h30
Le collectif libanais Samandal a donné carte blanche à deux de ses membres pour deux séquences en parallèle : « Titties Too » de Nour Hifaoui et « Quelques danses pour
combattre la migraine » de Karen Keyrouz. Vingt illustrations format affiche, dans dix panneaux publicitaires le long du Quai des Bateliers. Les deux illustratrices font dialoguer leur travail en noir et blanc, autour du thème de la solitude et du rapport entre privé et public.L’exposition mélange les univers de deux autrices membres du collectif Samandal : Nour Hifaoui avec « Titties Too » et Karen Keyrouz avec « Quelques danses pour combattre la migraine » *. Ces deux amies, ainsi que l’évoque l’une des planches exposées, présentent chacune dix planches issues de leur projets respectifs. Les deux séquences montées en parallèle créent une nouvelle narration, qui aborde le thème de la solitude et la tentative d’en sortir. À travers des scènes récurrentes de recherche et de lassitude, l’exposition dans l’espace public crée un passage vers l’intimité.
* Quelques danses pour combattre la migraine fait partie de l’exposition « Manifestations ; and The Voyage » commissariée par Hussein Nakhal Waraq - Tabaan!2024 (Beyrouth), réalisée dans le cadre d’une résidence à la Maison des Auteurs (Angoulême).
Retrouvez Karen Keyrouz & Nour Hifaoui sur la Table-ronde « Live from Beyrouth » sur le Salon des Indépendant·es au Garage Coop + Cric : samedi 4 mai de 14h30 à 16h
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- Du 24 avril au 19 mai 2024 : 7h-23h
Une série d’illustrations par une strasbourgeoise d’origine ukrainienne russophone, qui cherchent/proposent un ralentissement dans un monde toujours plus rapide.
Nastassia B. est une illustratrice autodidacte, née au bord du Danube. L’exposition présente ses dessins réunis autour de son sujet de prédilection : la pratique du rien. Enfant, on lui a souvent reproché d’être rêveuse, lente et paresseuse. Aujourd’hui elle entend défendre l’oisiveté et la rêverie. Les images de Nastassia B. nous immergent dans un monde au ralenti, dans des clairières intérieures où l’oisiveté s’érige en acte de résistance contre les valeurs productivistes qui s’imposent au cœur de nos existences.
Finissage de l'exposition : mercredi 15 mai à 18h, suivi d'un concert de Hicks & Figuri à 20h
Du 24 avril au 19 mai
Lundi-mardi : 7h−10h
Mercredi-jeudi : 7h−23h
Dimanche : 7h−15h -
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- Du 24 avril au 18 mai 2024 : 13h-19h
Paris, 13 février 2024. Fanette Mellier, graphiste de renom, travaillait dans son atelier à la création de marque-pages exclusifs pour les Médiathèques de Strasbourg dans le cadre des Rencontres de l’Illustration 2024. Malheureusement, à son retour de pause créative bien méritée, elle se rend compte qu’ils ont été dérobés ! Une note a été laissée sur place :
« Ces marque-pages dérobés,
À Strasbourg nous les avons ramenés.
Dans les temples du livre nous les avons dissimulés,
À vous désormais de les retrouver. »Du 24 avril au 18 mai, rendez-vous dans les 13 médiathèques de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg pour collecter les marque-pages crées par Fanette Mellier (chaque médiathèque est identifiée par un marque-page). Les cinq premiers qui réuniront les 13 signets pourront se rendre à la Médiathèque André Malraux où une surprise les attendra.
Dans le cadre de l'exposition « Entre les pages » à la Médiathèque André Malraux, du mercredi 24 avril au samedi 13 juillet 2024.
Du mercredi 24 avril au samedi 18 mai, aux horaires d'ouverture des 13 médiathèques de la Ville et de l'Eurométropole de Strasbourg
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- Le 02 mai 2024 : 20h-21h30
Depuis 2018, Marie Cheyenne sillonne en solo les scènes du réseau chanson française avec sa guitare et ses chansons originales. Après la sortie de son pre- mier album « Drôle d’Histoire » en 2020, elle vient présenter au Diapason, en première mondiale, son deuxième album ! Ce deuxième opus, fruit de ces der- nières années de compositions, s’inscrit dans la lignée de la chanson à texte française, et emprunte des influences à Georges Brassens, Renaud et Juliette. Se plaisant aux mélanges des genres, Marie distille également une bonne patte folk venue du Québec, en référence à des artistes comme les Cowboys Fringants, Lisa Leblanc ou Linda Lemay. Enfin, une dernière touche jazz/swing manouche vient rafraichir le tout.
En tant qu’artiste associée aux saisons 22-23 du Diapason, vous avez pu la découvrir lors de la première partie du concert de Charlelie Couture, à la mé- diathèque dans le cadre de concerts découverte, mais aussi au côté de la Cie Pied de Biche(s) ou de Guillaume Schleer pour la création Bal Perdu.
Lorsqu’elle a pris sa plume, Marie Cheyenne n’envisageait pas d’autre manière de s’exprimer que par le biais de la chanson à texte. A mi-chemin entre Joan Baez et une punk à chien, cette visage pâle emprunte aux amérindiens un nom pour affirmer sa révolte humaniste, avec dans sa guitare des chansons « comme des caresses ou bien des poings dans la gueule ». Sur scène, c’est un peu comme si Brassens rencontrait Woodie Guthrie en jupe, se transformait en clown, fumait une clope avec Django et finissait par tout envoyer valser dans un grand éclat de rire. Et ça, ça fait du bien ! -
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- Du 07 février au 25 mai 2024 : 10h-19h
Du 7 février au 26 mai 2024
Du lundi au samedi de 10h à 19h et le dimanche de 13h à 19h.
Fermeture les jours fériés.
Nocturne 19h-minuit le 18 mai 2024 pour la Nuit européenne des musées.Du 7 février au 26 mai 2024, la Bnu proposera l’exposition Mari en Syrie : renaissance d’une cité au 3e millénaire. Cette exposition est un événement exceptionnel produit en partenariat avec le Domaine & Musée royal de Mariemont (Morlanwelz, Belgique) qui présentera l’exposition à l’automne 2023, et le musée du Louvre, qui prête pour l’occasion plus de 140 objets, dont une vingtaine de pièces majeures ordinairement exposées dans ses propres salles.
Le projet de cette exposition est de faire revivre pour le public l’un des plus puissants royaumes du Proche-Orient ancien, celui de Mari, lors d’une des phases les plus brillantes de sa longue histoire : la période dite des Šakkanakkus, c’est-à-dire entre 2250 et 1850 av. J.-C*. Ce que nous savons de cette ville à cette période, à la lumière des dernières recherches menées par les archéologues et les assyriologues, éclaire d’un jour nouveau tout un pan de l’histoire de cette région, berceau des civilisations de l’écriture.
Car Mari est au coeur du monde de l'écriture cunéiforme, une des premières écritures au monde, dont la Ville de Strasbourg non seulement conserve de nombreux témoignages, mais autour de laquelle elle développe aussi, depuis 150 ans, une excellence universitaire. Cet aperçu du berceau de l'écriture, qui fait écho au berceau strasbourgeois de l'imprimerie 4000 ans plus tard, est ici mis en valeur pour apporter une touche originale supplémentaire et particulièrement rare dans la programmation de "Capitale mondiale du Livre 2024".
La cité de Mari est bâtie sur les bords de l’Euphrate, en Syrie, à 15 km de la frontière avec ce qui est aujourd’hui l’Irak. Construite vers 2900, elle a connu trois phases au cours des douze siècles de son existence, que l’on distingue sous le nom de Mari I (2900-2650 environ), II (2550-2250) et III (2250-1760). Centre important de production artisanale, en particulier dans le domaine de la métallurgie, Mari a bénéficié d’une position prépondérante au carrefour de routes commerciales (fleuve, canaux, caravanes) pour se développer, s’embellir, dominer un large territoire et faire vivre la population d’une ville de près de 2 km de diamètre. Une telle puissance n’a pas manqué d’attirer alliances et convoitises et de provoquer destructions, reconstructions et embellissements. Ce fut le cas autour de 2250 : Mari, détruite, fut néanmoins relevée rapidement, et c’est là l’origine de la ville III. Architectes de cette renaissance, les Šakkanakkus ou gouverneurs militaires installés par un pouvoir étranger pour assurer sa domination sur Mari, entrent également dans l’histoire à ce moment-là. Sous leur autorité, Mari se dote d’un puissant système de défense à double rempart ; elle se dote également de palais, dont l’un, connu sous le nom de Grand palais royal, est un très vaste complexe de plus de 300 pièces, constituant à lui seul comme une ville dans la ville ; enfin, les temples sont rénovés dans le cœur d’une cité dont l’urbanisme parfaitement maîtrisé va à l’encontre des idées reçues sur l’organisation anarchique des premières villes d’Orient. De cette action de reconstruction et de rénovation portée au fil des générations de Šakkanakkus, il reste des témoignages saisissants, vestiges d’une sorte d’Âge d’Or de l’art syro-mésopotamien : statues et statuettes de pierre, d’argile ou de cuivre, peintures murales, décors d’incrustation, éléments d’architecture, objets de luxe, dépots de fondation. À côté de ces objets d’art, se dévoile également tout un substrat culturel, révélé par les textes cunéiformes, les outils et installations artisanales, les objets du quotidien, etc.
L’exposition "Mari en Syrie : renaissance d’une cité au 3e millénaire" rend compte à travers la diversité des objets réunis grâce aux prêts exceptionnels du musée du Louvre, de la splendeur retrouvée de Mari en cette fin du 3e millénaire avant J.-C. Par-delà les chefs-d’œuvre exposés – lion de cuivre, statues de stéatite ou d’albâtre, peintures, trésors de fondation de temples ou maquettes restituant le gigantisme du palais – l’exposition offre aussi la possibilité d’entrer plus profondément dans cette civilisation, pour mieux en comprendre l’intérêt et l’originalité : la diversité des matériaux échangés qui firent la richesse de Mari, les témoignages de la présence de Mariotes dans différents États de Mésopotamie et de Syrie pour illustrer le rayonnement de cette cité, importance des documents de divination et de la pratique de l’écriture cunéiforme qui rattachent la culture de Mari à l’ensemble du monde syro-mésopotamien, sceaux - cylindres qui mettent en scène le pouvoir, etc.
Si certaines pièces présentées figurent parmi les chefs-d’œuvre les plus connus de la collection d’antiquités orientales du musée du Louvre, elles ne sont que très rarement présentées hors de ce "plus grand musée du monde" : c’est une occasion unique de les admirer à Strasbourg, au milieu d'autres objets exposés parfois ou réunis pour la tout première fois. Cela n’est possible que grâce au projet de musée d’art et d’archéologie du Proche et du Moyen-Orient que la Bnu porte avec ses partenaires (musées de Strasbourg, Université de Strasbourg, musée du Louvre et ministère de la Culture), et dont cette exposition est une sorte de préfiguration.
Mais la renaissance de Mari est aussi une histoire contemporaine : celle de la redécouverte de cette ville, disparue pendant des millénaires., jusqu’à ce qu’en 1933 la mission archéologique du musée du Louvre la rende au jour. Et dans la trame de cette histoire-là, Strasbourg, avec d’autres acteurs, entre en scène.
L’histoire de cette mission est en effet le second aspect abordé dans l’exposition : non seulement l’aventure archéologique qu’elle représente depuis 90 ans, avec ses méthodes, ses vicissitudes et ses différentes orientations au fil du temps, mais aussi ses principaux acteurs et leurs questionnements successifs, d’André Parrot (1901-1980), le pionnier, à son ami Georges Dossin (1896-1983), assyriologue liégeois qui joua un rôle essentiel dans le déchiffrement des milliers de tablettes découvertes à Mari, en passant par Jean-Claude Margueron (1934-2023) professeur à l’Université de Strasbourg lorsqu’il assuma, à partir de 1979, la direction de la mission archéologique, aux côtés duquel de nombreux étudiants et chercheurs strasbourgeois, toujours actifs aujourd’hui, se sont engagés dans l’exploration de Mari ; et jusqu’aux équipes actuelles dirigées par Pascal Butterlin (Université Paris I et EPHE). Avec cette histoire, riche de plus de 45 campagnes de fouilles sur le terrain, prend corps le lent travail de compréhension du site, d’élucidation de ses monuments et de contextualisation des objets et installations mises au jour auquel s’attèlent les membres de la mission.
Pour ce faire, l’exposition mobilise plusieurs dizaines de documents d’archives issus de la mission archéologique du Louvre à Mari, généreusement prêtés par le service des archives de la MSH-Mondes (Nanterre) : photographies prises dès les premières campagnes, vues aériennes du site, archives administratives relatant les difficultés du chantier, les espoirs de découvertes, les hypothèses successives ; calques de relevé, dessins, transcriptions et fiches ; et, ce qui est exceptionnel, quelques films (issus des archives de Georges Dossin de l’Université de Liège), tournés sur le chantier, qui en montrent la vie en instantané. On y voit l’émotion générale lors de la découverte d'une statuette, les difficultés à sortir de terre les deux lions de cuivre, les hésitations du fouilleur sur le partage des objets découverts après chaque campagne, les vicissitudes des voyages en bateau de l’équipe de la mission, etc.
Avec Mari en Syrie, c'est un autre monde que le visiteur est invité à lire : un monde passé, fait de traces ténues et évanescentes, que la patience et le labeur restitue ; un monde disparu, dont les quelques vestiges, patrimoine inestimable de l'Humanité, nécessitent toute l'attention possible, en particulier dans le contexte dramatique actuel.
Doublée d'une programmation événementielle riche en conférences, ateliers, visites commentées et tables rondes, l'exposition Mari en Syrie s'adresse à un très large public curieux d'écriture, d'art et d'archéologie.
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