Agenda

Sauter, grimper, glisser, JOUER !
Terrains de jeux est une exposition graphique et ludique qui met en lumière la place des enfants dans la ville à travers l’univers des aires de jeux.
Toboggans, tourniquets, balançoires, maisonnettes, araignées ou bacs à sable.
Des espaces colorés à explorer, des terrains d’aventure à hauteur d’enfant au cœur de la ville.

5 artistes issu·es du collectif Les Rhubarbus se sont approprié·es ces espaces. À travers des dessins, volumes, installations à jouer, elles et ils proposent un regard nouveau sur ces lieux de l’enfance.
Couleurs, formes, mouvements, autant de terrains de jeux que chaque artiste a exploré à sa manière et que nous vous invitons à découvrir.

Avec Guillaume Chauchat, Élisa Géhin, Joseph Kieffer, Anne Laval, Violaine Leroy.

Créé en 2005 par des illustrateurs et illustratrices, le collectif à géométrie variable Les Rhubarbus rassemble des artistes autour de projet d’expositions thématiques.
Après Et si on l’ouvrait, Cadavres exquis, Mon Cinéma, Exotiques, et Archi Beau, Terrains de jeux est leur sixième création.

Du jeudi 25 avril au dimanche 22 septembre 2024
Du mardi au samedi de 11h à 18h, le dimanche de 11h à 17h

Évènement se déroulant au 5e Lieu, 5 place du Château, 67000 Strasbourg

 

Streetfinds est une exposition d'un fonds d'environ 150 livres, images et objets collectés dans la rue à Berlin à Neukölln pendant le confinement en janvier et février 2021. Quels sont les livres et les images qui circulent dans les rues ? Que racontent les objets remis en circulation sur une ville et ses communautés, notamment immigrées, et l'expiration de leur signification ? L'installation, qui comporte des objets, des photographies, des vidéos et des recompositions à partir du matériel trouvé est aussi un exercice de connaissance de l'imaginaire d'un pays, d'une ville et de la psyché d'une communauté par les couvertures de livres qui y circulent, comme vecteurs graphiques et culturels, mais aussi comme supports d'appropriations par leurs propriétaires (notes inscrites, collages contenus dans des livres, etc.). Streetfinds porte sur la remise en circulation spontanée des images et des livres dans les rues plutôt qu’au rebut, et la propension de ce phénomène à faire image en un paysage polyphonique.

L’exposition sera augmentée d'une conférence de Marie-Pierre Bonniol autour de ses recherches sur l'amatorat en bibliophilie à partir de la pensée de Bernard Stiegler, Mercredi 12 juin 2024, 18h30, auditorium de la BNU

Marie-Pierre Bonniol (1978, Marseille) est une artiste et curatrice installée à Berlin qui travaille internationalement. Active depuis 1993, elle est diplômée en arts plastiques, en esthétique et en sciences de l’art de l’Université d’Aix- Marseille et de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Elle est également alumna du séminaire CABS sur les livres rares et anciens (St.Olaf College, Minnesota, USA), et du séminaire de recherche du festival d’Oberhausen en Allemagne. Ses recherches actuelles portent sur le film expérimental et l’art vidéo notamment dans le cadre de programmes destinés aux enfants, l’amatorat, l’énergie et les dispositifs de création, mais aussi l’esthétique des livres et des collections. Sa pratique prend la forme de films, de photographies, de dessins, d’installations, de textes, de conférences, de programmes et de créations de dispositifs. Ses oeuvres et ses projets ont été présentés dans de nombreuses institutions telles le ZKM à Karlsruhe, le Centre Pompidou-Metz, Le Lieu Unique à Nantes, l’Anthology Film Archives à New York et la Bibliothèque Nationale d’Argentine à Buenos Aires, sur une invitationd’Alberto Manguel. En 2023, elle est curatrice invitée de Xcèntric, le département cinéma du CCCB à Barcelone. À l’origine de nombreux projets et dispositifs, le projet Hôtel des Autrices qu’elle a imaginé et initié avec le Réseau des Autrices de Berlin a reçu le prix franco-allemand Joseph Rovan en 2021, et a été nominé pour le prix européen Blauer Bär du Sénat de Berlin la même année. En 2023, Marie-Pierre Bonniol est lauréate de la bourse Cura du Cnap pour travailler en 2024 avec Le Volcan, scène nationale du Havre.

Ouverture au public du mercredi au dimanche (14h-18h)

Vernissage : vendredi 14 juin 2024, 18h

La scène ouverte de l'Auberge de jeunes HI Strasbourg propose des moments de partage et de convivialité en accueillant la représentation d'artistes d'univers artistiques variés (chant, danse, magie, théâtre, littérature, comédie, et bien d'autres). Des performances qui se dérouleront à l'auberge dans un cadre verdoyant et bucolique bordé par le Rhin ! Tous les événements de l'auberge sont présents sur leur page Facebook "Auberge de jeunesse HI France Strasbourg 2 rives". La scène ouverte est gratuite. Rendez-vous au 9 rue des Cavaliers à Strasbourg !

Professionnels ou Amateurs, Musiciens, chanteurs, conteurs, danseurs, comédiens, magiciens,... Pour toute réservation d'une répétition ou représentation, rendez-vous sur notre page Facebook "Auberge de jeunesse HI France Strasbourg 2 rives". La scène ouverte est disponible tous les jours de 14h15 à 22h !

À l’occasion du centenaire de la mort de Rodolphe Reuss (1841-1924), le Pôle Patrimoine & Illustration de la Médiathèque André Malraux consacre une exposition à la vie et l’œuvre de cette figure intellectuelle majeure de l’Alsace.

Une sélection de documents d’archives légués à la bibliothèque municipale – lettres et journaux manuscrits, imprimés et photographies – présentera les différentes facettes de cet érudit prolifique, à la fois historien, professeur, bibliothécaire, intellectuel engagé et père de famille.

Au lendemain de la disparition dans les flammes de la bibliothèque du Temple-Neuf le 24 août 1870 sous les bombardements prussiens, Rodolphe Reuss est nommé conservateur de la nouvelle bibliothèque municipale. Il se consacrera corps et âme à la reconstitution des collections en faisant appel aux dons qui afflueront par la suite des bibliothèques alsaciennes mais aussi de nombreuses villes et pays, et de particuliers. Après sa mort, sa famille lègue à la Ville une grande partie de sa bibliothèque personnelle, ses travaux et cours et, de nombreux documents témoignant de son intense activité et de ses liens avec de nombreuses personnalités.

Cette exposition a pour fil conducteur l’engagement pour le livre et la culture qui sont des valeurs fortes mises à l’honneur à travers le label Capitale mondiale du livre. Parallèlement, se tiendra à la Médiathèque Protestante une exposition dédiée à Édouard Reuss (1804-1891), père de Rodolphe et historien et théologien alsacien important. Ce projet à deux volets sera accompagné d’un cycle de conférences organisé en collaboration avec la Bibliothèque nationale et universitaire et l’Université de Strasbourg.

Salle du Patrimoine de la Médiathèque André Malraux
Aus horaires d'ouverture de la médiathèque

Venez rencontrer l’autrice Sophie Bordet- Petillon et l’illustrateur Rémi Saillard pour découvrir les coulisses de la création de la série de livrets-jeux intrépides Archi et Basile ! Ses créateurs·trices présenteront les secrets de cette série qui décode l’architecture et l’urbanisme pour les enfants. À travers les aventures d’Archi, le chat espiègle, et du jeune Basile, ces publications questionnent aussi le rapport des plus jeunes à leur environnement bâti.

A partir de 7 ans

Salle d’ateliers et de rencontres 1er  étage

Autodidacte, « typomaniaque passionné », Mickaël Dard puise dans son amour de la musique pour recréer l’essence de chaque chanson en bricolant formes et couleurs. Au total, ce sont 50 affiches inédites, regroupées dans un superbe livre, comprenant autant de morceaux incontournables que d’autres plus anonymes, ayant comme point commun d’avoir marqué l’artiste et accompagné son parcours. De Bashung à Black Sabbath en passant par Kraftwerk, Lee Hazlewood ou encore Dominique A, Mickaël Dard rend hommage à chacun, sans classement, pour le plaisir.

Du vendredi 7 au samedi 3 août

Médiathèque Olympe de Gouges

Aux horaires d'ouverture de la médiathèque

 

 

Une exposition pour tout savoir sur le monument de Gutenberg érigé en 1840 à Strasbourg à l’occasion des 400 ans de l’invention de l’imprimerie. Œuvre majeure de David d’Angers, l’un des plus grands statuaires français du 19e siècle, ce monument vante les bienfaits de l’imprimerie à travers le monde, dans un esprit d’humanisme et d’amitié entre les peuples. Situé au cœur de la ville, il constitue aujourd’hui un élément essentiel du patrimoine urbain de Strasbourg ainsi qu’un appel au vivre ensemble.

En rendant hommage à Gutenberg à la fin des années 1830, les autorités strasbourgeoises souhaitent rappeler le souvenir d’un bienfaiteur de l’humanité dont l’invention a contribué à l’émancipation des hommes et des femmes. Fervent républicain, le sculpteur David d’Angers (1788-1856) répond à la commande en proposant un monument très politique, défendant des valeurs humanistes : l’instruction des peuples, la liberté d’expression, la dénonciation de l’esclavage. L’exposition revient sur le processus créatif du monument, dans un contexte de concurrence mémorielle avec la cité allemande de Mayence.

En juin 1840, l’inauguration du Gutenberg de David d’Angers donne lieu à trois journées de fêtes populaires auxquelles prennent part des imprimeurs venus de toute la France, mais aussi les différents corps de métiers de la ville. L’ouvrier est au centre des attentions. Un immense cortège les voit parcourir la ville sur des chars. L’exposition est l’occasion d’exposer les riches collections du musée historique de la Ville de Strasbourg (estampes, bannières, maquettes d’époque…), pour certaines restaurées pour l’occasion, témoignant de ce cortège foisonnant.

Depuis le 19e siècle, la place Gutenberg a été le théâtre d’événements et de moments importants pour l’histoire de Strasbourg. Elle appartient aujourd’hui au quotidien des Strasbourgeois, qui entretiennent avec elle une relation que l’exposition interroge par le biais d’une enquête d’anthropologie sociale menée en lien avec l’Université de Strasbourg. En partant du monument, dont elle révèle la genèse, l’exposition entend ainsi contribuer à « Lire Notre Monde ».

Commissariat : Odile Lassère, conservatrice en chef du Musée Historique de la Ville de Strasbourg
Équipe : Sylviane Hatterer, Nicolas Heissat, Isabelle Bulle
Recherche d’anthropologie sociale : Marie Durand, Institut d’ethnologie, Université de Strasbourg / Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles (LinCS)

 Cette exposition s’inscrit dans la programmation « Strasbourg, Capitale mondiale du livre – Unesco 2024 »

27 juin 2024 – 24 février 2025
Ouvert en semaine de 10h à 13h et de 14h à 18h
Samedis et dimanches de 10h à 18h
Fermé le lundi

1000 grues à plier : c’est le défi de l’été. Venez apprendre à faire ce pliage populaire et créer une œuvre commune qui sera exposée à la médiathèque.

Tout public

Du mardi 2 juillet au samedi 31 août 

Médiathèque Simone Veil

 

 

 

 

 

Venez redécouvrir et contempler la Cathédrale d’une manière unique grâce à la mise en lumière réalisée par Daniel Knipper, light designer, et accompagnée par une oeuvre sonore des ensembles 2.2.
Pour marquer et célébrer la désignation de Strasbourg en tant que Capitale mondiale du livre UNESCO 2024, la mise en lumière fera subtilement référence au livre et à l’œuvre Pages Blanches installée place du château.
La façade occidentale (côté rosace) éclairée vous dévoile des détails invisibles de jour de ce monument incontournable et emblématique strasbourgeois, classé au patrimoine mondial
de l’Unesco.
Partir, revenir dans la même soirée, plusieurs fois dans l’été et vous laisser encore surprendre par cet édifice fascinant. Admirez les sculptures, les gargouilles, les chimères et l’architecture détaillée de cet imposant vaisseau de pierre installé au coeur de notre ville.
Profitez de la diffusion sonore sur le parvis jusqu’à 23h et à n’importe quel moment via l’application GOH.

Cet été, les triporteurs viennent à votre rencontre dans les parcs du Heyritz, des Contades, de la Citadelle et Eugène Imbs (route de Schirmeck). Empruntez un livre de poche ou lisez sur place des histoires pour enfants ou des BD.

Sauf intempéries

Du mardi 2 juillet au samedi 31 août inclus

Du mardi 2 juillet au samedi 31 août de 14h à 18h au Parc du Heyritz

Médiathèque Olympe de Gouges

Cet été, les triporteurs viennent à votre rencontre dans les parcs du Heyritz, des Contades, de la Citadelle et Eugène Imbs (route de Schirmeck). Empruntez un livre de poche ou lisez sur place des histoires pour enfants ou des BD.

Sauf intempéries

Samedis 6, 13, 20 et 27 juillet, 3, 10, 17, 24 et 31 août

de 14h à 18h au Parc de la Citadelle

Médiathèque Olympe de Gouges

 

 

- Les Feuilles Mortes d’Aki KAURISMÄKI
- Simple Comme Sylvain de Monia CHOKRI
- Oppenheimer de Christopher NOLAN (disponible en audiodescription et SME)
- Yannick de Quentin DUPIEUX (disponible en audiodescription et SME)
- Anatomie d’une Chute de Justine TRIET (disponible en SME)
- Le Procès Goldman de Cédric KAHN (disponible en audiodescription et SME)
- Mars Express de Jérémie PERRIN (disponible en audiodescription)
- La Zone d’Intérêt de Jonathan GLAZER (disponible en SME)

Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site internet cinema-cosmos.eu

En partenariat avec Stimultania

Atelier animé par Maïté Smertz

Ça vous dit quelque chose ? Il s’agit du jeu de critique et d’interprétation de l’image créé par Stimultania. Prêt à tenter l’aventure d’une session de découverte ? L’occasion de discuter ensemble pour dévoiler le sens d’une photographie sur le thème du sport.

Public adulte et adolescent. Sur inscription

Samedi 27 juillet de 15h à 17h

Médiathèque Olympe de Gouges

 

 

 

 

 

 

Cet été, le Bibliobus modifie ses tournées habituelles pour desservir deux parcs strasbourgeois : le Parc de la Citadelle et le Jardin des deux Rives.

Vous y trouverez des ateliers de bricolage pour s’amuser, des séances de contes pour rêver et des jeux de société à partager, ainsi qu’un salon de lecture installé à l’ombre de l’auvent du bibliobus pour « buller » et lire en toute tranquillité ; comme si vous étiez en vacances.

Les ateliers et les contes auront lieu entre 15h et 17h. Les jeux de société et le salon de lecture seront mis à votre disposition.

Du mardi 2 juillet au samedi 3 août et du mardi 20 août au samedi 31 août inclus

Jeudi et vendredi de 14h à 17h30 et samedi de 14h à 17h

Jardin des deux Rives

 

 

Au cœur de l’opération « Lire notre monde », lancée par la Ville de Strasbourg dans le cadre de sa labellisation en tant que « Capitale mondiale du livre », les Archives vous invitent à plonger dans l’univers de l’imprimé, depuis Gutenberg jusqu’à nos jours, du papier au numérique. Cette exposition évoquera aussi bien les différentes techniques d’impression que les réseaux qui animent cet univers : auteurs, imprimeurs, éditeurs, libraires… sans oublier les lecteurs et les lectrices, ni la censure et ses contournements.

Conçue comme une activité ludique et familiale, l’exposition sera une porte ouverte vers l’univers du livre, des imprimés, des affiches et proposera un véritable espace de partage et de lecture, pour petits et grands !

Enrichissant cette expérience, une série d'activités complémentaires sera proposée. Des visites guidées dominicales permettront une exploration approfondie de l’exposition, révélant plus de détails. Nos ateliers de reliure et de restauration offriront une plongée dans les techniques préservant notre riche patrimoine. Des lectures théâtralisées de « Les étapes de Gutenberg » ajouteront une dimension plus artistique. En parallèle, un cycle de conférences, animé par des experts, offrira une analyse plus approfondie sur l’actualité du domaine.

Cette exposition monographique présente l’œuvre de Julie Doucet, artiste québécoise qui compte parmi les auteurs les plus importants et les plus influents de la bande dessinée alternative au Canada, aux États-Unis, en France et en Allemagne depuis les années 1990. En 2022, elle a reçu le Grand Prix du Festival d'Angoulême pour l’ensemble de son œuvre. Cette autrice culte a créé une œuvre foisonnante qui, outre le dessin, s’étend aussi à la gravure, au collage, à la vidéo et à la poésie.

Au cœur de cette œuvre se trouve un profond désir de rupture avec les contraintes sociales et artistiques formelles. Dans les années 1990, à travers sa série de bandes dessinées autofictionnelles Dirty Plotte, Julie Doucet apporte à la scène alternative de la bande dessinée une vision subjective et radicale de la condition féminine. Sa représentation des menstruations, de la masturbation, de la santé mentale, mais aussi les expériences de concurrence et de réussite dans un domaine dominé par les hommes, ouvrent pour toute une génération de dessinatrices la possibilité d’une écriture située. Elle préfigure ainsi l’autofiction comme méthode d’empowerment, de prise de pouvoir sur sa propre vie.

Dans les années 2000, Julie Doucet abandonne la bande dessinée pour passer à d’autres formes d’art. Elle développe alors une pratique plastique dans laquelle il s’agit toujours de réinventer le rapport entre l’image et l’écriture. Ses illustrations et collages sont des images de matière, ses films sont des études sur la ligne, ses photocomics sont des images à lire à voix haute. Elle écrit sa poésie sous forme d’images concrètes de mots découpés. Elle publie ses dessins les plus récents sous forme d’essais graphiques.

L’exposition est donc aussi une histoire de la fabrication et de l’édition de livres : du fanzine underground, en passant par ses publications dans les toutes premières maisons d’édition de BD, jusqu’à une pratique expérimentale sur la forme matérielle du livre, à laquelle elle est revenue ces dernières années. À travers son essai graphique, qui se déploie comme un Leporello, et une autobiographie en mots découpés, les innovations formelles de Julie Doucet dépassent les limites de ce que la marchandisation des livres autorise. De cette manière, elle renouvelle constamment ce que sont et peuvent être les possibilités politiques et esthétiques de faire des livres.

Commissariat : Anna Sailer, conservatrice responsable du Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration

Cette exposition s’inscrit dans la programmation « Strasbourg, Capitale mondiale du livre – Unesco 2024 »

26 avril – 3 novembre 2024
Ouvert en semaine de 10h à 13h et de 14h à 18h
Samedis et dimanches de 10h à 18h
Fermé le lundi

Party game sport sur Switch, PS3, PS4, WiiU – Tournoi

Dès 7 ans

Samedis 6, 13, 20 et 27 juillet de 14h à 17h

Médiathèque Simone Veil

 

 

 

 

 

 

 

Projet ludique, immersif et interactif en lien avec la programmation du musée, ExpériMAMCS #4 propose un nouveau parcours d’ateliers et d’expérimentations à appréhender librement. Cinq espaces thématiques, aux atmosphères et scénographies variées, accueillent les visiteuses et visiteurs de tous âges. Placée sous le signe du livre, cette édition dialogue avec les expositions du MAMCS et propose un voyage inédit, inspiré d’une sélection de livres d’artistes conservés dans les collections de la Bibliothèque des Musées.

 

Quelles formes et formats adoptent ces livres singuliers choisis pour l’occasion? Qu’en est-il de la relation entre les poètes et les artistes, les textes et les images ? Quels horizons de signes, de motifs, de connaissances ou de fictions font-ils surgir ? À travers les œuvres de Stéphane Mallarmé, Guillaume Apollinaire, Anton Seder, Owen Jones, mais aussi Christian Boltanski ou Valérie Favre, ce sont autant de visions, de mondes graphiques et imaginaires qui s’offrent au lecteur-regardeur en quête de jeux, de récits et d’exploration.

Dans un premier espace conçu comme un laboratoire poétique, il est proposé d’entrer physiquement dans l’espace inventif de la page sur les pas des poètes modernes, mais aussi d’expérimenter concrètement des jeux de composition graphique et typographique. Le public est invité à manipuler des lettres, à jouer avec des signes, ou encore à composer calligrammes, pictogrammes et tautogrammes, avec ou sans le concours du hasard.

Les amateurs et amatrices de motifs et d’ornementations sont conviés quant à eux, à s’attarder dans une salle immersive et contemplative, où la grammaire décorative et colorée de talentueux artistes des arts décoratifs devient source de dépaysement. La déclinaison entre autres, d’un bestiaire fascinant projeté en plusieurs dimensions, s’accompagne d’une bande sonore, créée toute spécialement, en écho à ces livres de collections merveilleuses.

Enfin, un espace articulé autour des Saynètes comiques de Christian Boltanski, petites pièces narratives où l’artiste, revêtu d’un costume sombre, rejoue les moments marquants de son enfance et interprète différents rôles, offre l’opportunité d’expérimenter la dimension ludique du livre, sa composante narrative élémentaire.

Deux ilots situés à l’entrée du parcours proposent en guide d’introduction ou de prolongement, des espaces où le livre est tantôt sujet, tantôt objet, ou encore se dévoile à travers l’appropriation originale de son auteur ou autrice.

Ce parcours s’inscrit dans la programmation « Strasbourg, Capitale mondiale du livre – Unesco 2024 ».

Depuis le 19 juillet 2023, le MAMCS propose un accrochage à partir de ses collections sur le thème du costume intitulé « Être ou paraître ». Dans le cadre de « Strasbourg, capitale mondiale du livre », l’artiste strasbourgeoise Jeanne Bischoff est invitée à présenter une sélection de ses œuvres construites comme des livres ainsi que ses recherches puisées dans les numéros historiques de la revue La mode illustrée.

Jeanne Bischoff se nourrit d’archives, de livres, et de revues qu’elle manipule, notamment grâce à un ordinateur, pour créer des collages et des dessins aux couleurs et aux motifs chatoyants et lumineux. Ce travail sur la forme, engendré par ses lectures et recherches littéraires ou scientifiques, est toujours en mouvement et s’accomplit dans son expérimentation même. Son rapport au livre, au papier, à l’image, au détail formel détermine une invention des formes toujours inachevée. Les œuvres sélectionnées pour l’occasion racontent cette histoire particulière qui se tisse entre le livre, la mode et la forme plastique. Sont entre autres exposés au sein du parcours, des dessins de « faux costumes », Fric-Frac, un leporello exceptionnel réalisé à partir d’images de cols de chemises, des collages du Chaotique ballet ou « Pour un finir avec La Mode illustrée », La Chevelure et des « Historiques ».

Cet ensemble de Jeanne Bischoff vient scander les salles de l’accrochage qui questionne les représentations du costume et ce qu'elles peuvent révéler d'une époque, d'un individu, d'un groupe et d'une société. « Être ou paraître » réunit une soixantaine d’œuvres des collections du musée, datées de 1860 à nos jours. À l’aide de costumes et d’accessoires, les artistes définissent des typologies ou à l’inverse révèlent la singularité de la personne grâce à une simple chemise ou un déguisement. À la croisée de l’individu et du collectif, le costume se situe dans la norme ou dans la marge.

Les œuvres de Jeanne Bischoff dialoguent avec celles de Martin Hubrecht, Gérard Schlosser, Victor Brauner, Lothar von Seebach mais aussi Jonathan Meese, Françoise Saur, Marcel Broodthaers, Gretel Weyer ou Léon Bakst. L’Opéra national du Rhin prolonge sa participation à ce troisième volet par le prêt exceptionnel de costumes réalisés pour l’opéra de Leoš Janáček, L’Affaire Makropoulos, présenté à deux reprises à Strasbourg depuis 2011.

Commissariat : Barbara Forest, conservatrice en chef du patrimoine, Thierry Laps, assistant scientifique, MAMCS

Contes de fées, ballades et légendes à dormir debout, berceuses douces, inquiétantes folies : on se divertit, ou joue à se faire peur, on rêve de temps anciens, de dénouements tragiques, de mariages au printemps. Conviant des musiques de Schubert, Bizet, Alkan, Britten, Heggie, Kurt Weill, et des textes de Prévert, Janet Frame, Baudelaire… Belinda Kunz et Valentin Mansard voyagent au pays des elfes, des forêts enchantées, des animaux merveilleux des chevaliers et des fées marraines. Un programme tout tout en légèreté, proche de l’enfance ou jouant le jeu de la naïveté, avec une petite touche d’humour noir.