Agenda

À nouvelle rythmique de programmation, nouveaux formats de présentation ! Nous vous invitons en cette rentrée à découvrir les artistes programmé·es de septembre à décembre (et nous vous retrouverons en janvier pour vous raconter les spectacles 2026 !).

Découvrez les spectacles de la première partie de la saison, présentés par Barbara Engelhardt, directrice du Maillon, vidéos à l’appui. Présentation en petite salle, suivie d’un verre partagé.

À nouvelle rythmique de programmation, nouveaux formats de présentation ! Nous vous invitons en cette rentrée à découvrir les artistes programmé·es de septembre à décembre (et nous vous retrouverons en janvier pour vous raconter les spectacles 2026 !).

Chaque spectacle vous est présenté par une personne de l’équipe du Maillon dans le hall. À vous de circuler pour découvrir la programmation de ce semestre !

Quatre ans après son monumental Asterism, Alexander Schubert est de retour à Strasbourg pour présenter la suite de sa réflexion sur les relations entre musique, technologies et identités contemporaines.

Eternal Dawn est une forme scénique sur le thème du transhumanisme porté par le Decoder Ensemble et une large équipe artistique et scientifique pluridisciplinaire. Dans un environnement futuriste, les musicien·nes se transforment en cyborgs équipés de capteurs et d’extensions corporelles. L’action et l’interaction des interprètes munis de ces bio-modifications va influer sur la dramaturgie du spectacle et ainsi rendre perceptibles les enjeux et ambiguïtés du transhumanisme.

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de 6 à 26€
12€ avec la carte musica

durée 2h15

Créé au Festival d’Avignon en juillet, le dernier projet de Joris Lacoste est un spectacle « pop-liturgique » sur l’hétérogénéité de nos modes d’existence et de nos expériences du monde.

Nexus de l’adoration imagine un nouveau culte pour notre temps, une religion de l’inclusivité maximale dont le principe serait d’embrasser toutes les formes de vie (et de non-vie), de respecter toutes les manières d’être, de célébrer toutes les choses : une cigarette électronique et un amas galactique, une mitochondrie et le dernier son de Jul, un cerf dans la brume et un orgasme multiple, un triple-double de Simone Biles et une fausse moustache, une motion de censure et un grec complet sauce algérienne. Cette multiplicité radicale est une condition de notre temps. Réunissons-nous pour inventer la cérémonie qui la célébrerait.

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de 6 à 26€
12€ avec la carte musica

L’occasion d’approfondir et d’explorer un aspect, une dimension du spectacle : une thématique, un contexte socio-politique ou le parcours de l’artiste.

durée 1h10

Sous la forme d’une série TV surréaliste, la compositrice américaine Natacha Diels met en scène le JACK Quartet dans une pièce à mi-chemin entre le récital chambriste et le théâtre musical.

Avec Nicole Lizée, Kristine Tjøgersen, Golnaz Shariatzadeh ou Laura Bowler, toutes au programme de cette 43e édition de Musica, Natacha Diels fait partie d’une génération de compositrices qui font bouger les codes de la musique contemporaine, notamment grâce à leur aptitude à produire les images de leurs œuvres (vidéo, animation, scène). Pour JACK Quartet, Natacha Diels compose une pièce inclassable, à mi-chemin entre le récital chambriste et le théâtre musical. Sa dramaturgie prend la forme d’une série TV, mais celle-ci n’a rien de conventionnel : l’écran et les actions scéniques ne font qu’un et le récit et le jeu qui se déploient entre eux est proprement surréaliste. Un spectacle doux et envoûtant sur : l’humain comme marionnette, la dystopie, la beauté des cauchemars, l’amour qui ne trompe pas, l’enfantin, la musique (rien que la musique), la protestation (contre la guerre), la perte, la nature comme marchandise (ou pas), la beauté de l’incongru (non-sens ludique), les longues marches, la totalité.

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de 6 à 26€
12€ avec la carte musica

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Programme
Episode 1, On Monday
Episode 2, Nightmare for JACK (a ballet)
Episode 3, Sometimes it’s the Last Time
Episode 4, An Incredible Easy Method That Works For All (Auto-Pilot)
Episode 5, Beautiful Trouble

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composition, direction et vidéo | Natacha Diels
costumes | Maile Okamura
directeur technique et son | Matthew Craig
lumières | Kent Sprague

JACK Quartet
violon | Christopher Otto
violon | Austin Wulliman
alto | John Pickford Richards
violoncelle | Jay Campbell

durée 1h10

Último helecho est un spectacle né de recherches de terrain sur des répertoires populaires et baroques en Amérique du Sud, notamment en Argentine. En compagnie de Nadia Larcher, figure des musiques folkloriques contemporaines argentines, et de six musicien·nes traditionnel·les, Nina Laisné et François Chaignaud poursuivent leur quête d’une performance dans laquelle les expressions vocales et chorégraphiques se tressent sans que jamais l’une ne domine l’autre. À travers des danses traditionnelles telles la zamba, la chacarera ou la cueca, à travers les corps, les rythmes et des chants aux timbres androgynes transparaissent la culture et la mémoire des peuples opprimés par la colonisation. Un geste de reconnaissance et une célébration souterraine à la croisée des mythologies sud-américaines.

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de 6 à 26€
12€ avec la carte musica

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représentations
mer 1er oct - 20h30
jeu 2 oct - 20h30
ven 3 oct - 20h30

En lien avec último helecho

Un temps d’échange à l’issue de la représentation pour partager vos premières questions et impressions avec les équipes artistiques.

Découvrez l’envers du décor et les différents métiers du théâtre. Votre pause déjeuner se transforme en visite guidée des coulisses du Maillon : ateliers techniques, passerelles, loges n’auront plus de secret pour vous !

CONCERT PROGRAMMÉ PAR LES PUBLICS
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durée 1h

En Bolivie, l’Orquesta Experimental de Instrumentos Nativos (OEIN) est un ensemble de musique contemporaine bien particulier. Créé en 1980, il s’est consacré à la préservation des traditions musicales des Andes, et en particulier celles du peuple autochtone Aymara, tout en créant des œuvres nouvelles. Avec leurs sikus (flûtes de pan) et d’autres instruments traditionnels, quatre membres de l’OEIN partagent leurs pratiques et savoirs tout en nous sensibilisant aux politiques de décolonisation en Amérique du Sud.

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de 6 à 18€
12€ avec la carte musica

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programme

Neil Luck Field Recordings (2009, rev. 2025)
Michael Winter In Tone (2006)
Tomomi Adachi Twirly Train (2022, rev. 2025)
Nikola Lutz Verbindungslinien (2025)
Carlos Gutiérrez Lujma (2025)

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Orquesta Experimental de Instrumentos Nativos
Carlos Gutiérrez Quiroga
Tatiana López Churata
Ethan Olmos Cuiza
Romina Quisbert Maldonado

En 2077, l’humanité est divisée en deux. Tandis que certain·es ont migré vers Mars, la majorité des hommes et des femmes continuent à vivre sur Terre dans une précarité toujours croissante. Séparé·es par des centaines de millions de kilomètres, un père et sa fille maintiennent en vie le lien fragile qui les unit. Adama Diop et Alison Dechamps, seul·es en scène sur un plateau tournant les dissimulant l’un à l’autre, incarnent avec force ces deux personnages.
Dans La Distance, Tiago Rodrigues porte son regard sur notre condition à l’heure de la catastrophe environnementale et de l’exploitation à outrance des ressources. Les préoccupations globales prennent alors une forme sensible et intime : comment une société est-elle amenée à chercher un ailleurs pour survivre ? Comment l’expérience collective de la finitude imprime-t-elle sa marque sur les relations humaines ? Avec cette parabole où se mêlent le réalisme et le symbolique, le metteur en scène et auteur s’inscrit ici avec force dans la tradition de la dystopie futuriste propre à questionner le présent.

Cyril Balny est en résidence de création deux semaines au Maillon. Il vous ouvre les portes de son spectacle HERKÜL en cours de fabrication et vous invite à vous faufiler dans la salle lors d’une répétition, à découvrir les coulisses en petit comité. 

12 travaux à son actif dans la mythologie antique, objets de l’art et de la littérature, auxquels vient s’ajouter une solide quantité d’exploits que lui ont attribué le cinéma, la télévision ou la BD : Hercule est une figure incontournable tant du patrimoine artistique que de la pop culture. Chez Sénèque notamment, Cyril Balny a découvert un autre visage du héros. Non plus une masculinité musclée et triomphante, droite dans ses sandales et solide dans ses convictions, mais un être en proie au doute, faible, meurtri. Sa virilité inattaquable est ébranlée, et Hercule devient désormais le nom d’une fluidité de genre, d’une identité multiple. C’est la fabrique de cette identité que donne à voir HERKÜL, show spectaculaire que nous promet le rappeur Alcide, d’après le premier nom du héros dans sa version grecque, Héraclès. Mais à l’heure de l’entertainment comme condition humaine et des existences virtuelles, comment s’élabore un mythe ? À quoi va ressembler le demi-dieu moderne et médiatique qui montera sur scène ?

Un temps d’échange à l’issue de la représentation pour partager vos premières questions et impressions avec les équipes artistiques.

En lien avec Herkül

Une introduction dramaturgique d’une quinzaine de minutes par Barbara Engelhardt, directrice du Maillon, autour du spectacle, en amont de la représentation.

En lien avec The Brotherhood

Après La Mariée et Bonne nuit Cendrillon, retentissant moment de théâtre, Carolina Bianchi présente au Maillon le deuxième opus de son triptyque Cadela Força consacré aux violences sexuelles et à leur représentation dans les arts. Pour cette exploration, elle adopte avec The Brotherhood un angle nouveau : celui de cette « fraternité » masculine, lien puissant qui innocente les hommes et cautionne leurs crimes à l’endroit des femmes. Quelles en sont les racines et les codes ? Comment se perpétue-t-elle ? C’est en interrogeant le théâtre lui-même que l’autrice, metteuse en scène et performeuse creuse ces questions, avec sa présence captivante sur scène et son talent pour les tableaux atmosphériques. Tissant des liens entre le réel et sa transposition artistique, la radicalité de la poésie et la brutalité des rapports de force, la pièce convoque l’individuel et le collectif : à l’interview d’un metteur en scène de renom fait suite un second mouvement où la scène est envahie par les performeurs et danseurs brésiliens. Une plongée salutairement dérangeante en ce qu’elle fait vaciller un ordre établi.

À partir de 18 ans. Ce spectacle comporte des scènes de violence liée au genre pouvant heurter la sensibilité du public.

L’occasion d’approfondir et d’explorer un aspect, une dimension du spectacle : une thématique, un contexte socio-politique ou le parcours de l’artiste.

en lien avec The Brotherhood

Peut-on vouloir aimer ? Décider d’aimer ? Essayer d’aimer ? Qu’exprimons-nous à l’autre, que disons-nous de nous lorsque nous aimons ? Et que ressentons-nous quand l’amour nous est refusé ? Avec ses Love Scenes, Tabea Martin se saisit avec originalité d’un sujet vieux comme le monde certes, mais pourtant loin d’être épuisé. Ses quatre danseurs et danseuses en apportent la preuve on ne peut plus vivante : avec humour et fantaisie, tantôt passionné·es, tantôt mélancoliques, entre émotion et détournement des clichés, ces habitant·es curieux·ses d’un monde qui semble fait de neige et de glace déclinent les multiples scènes de notre besoin d’amour, de nos hésitations et de nos élans, de nos espoirs et de nos déceptions. Puisant à la source incontournable des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, la chorégraphe interroge notre rapport à ce sentiment étrange et pénétrant, avec en toile de fond une société empreinte d’individualisme où l’abandon de soi semble être devenu aveu de faiblesse

en famille, dès 10 ans

Comment, pourquoi tombe-t-on amoureux·ses ? La Médiathèque Mélanie de Pourtalès s’installe au Maillon et propose une sélection d’ouvrages pour les plus petit·es autour du sentiment amoureux.

En ien avec Love Scenes

dès 4 ans

Découvrez l’envers du décor et les différents métiers du théâtre. Votre pause déjeuner se transforme en visite guidée des coulisses du Maillon : ateliers techniques, passerelles, loges n’auront plus de secret pour vous !