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Axe 1 : Sobriétés Numériques

Fil d'Ariane

ll y a dans un premier temps, les sobriétés numériques qui se définissent par la recherche de l’évolution des services numériques pour réduire leur impact environnemental et soutenir la transition écologique.

En France, nous comptons 4 % de gaz à effet de serre (selon l’ADEME) provenant de l’activité du numérique. Les Français possèdent en moyenne 10 terminaux par foyer (selon l’ADEME), sachant que l’essentiel des impacts environnementaux est produit par la fabrication et de distribution de ces terminaux (téléphones, ordinateurs, tablettes…). Selon le sénat, ils représentent environ 70 % des émissions de carbone du numérique à l’échelle nationale. Leur fabrication est extrêmement énergivore en eau, en ressources fossiles et abiotiques. Il est donc nécessaire que les collectivités publiques travaillent avec les acteurs locaux afin de réduire ces impacts en constante évolution. Il existe des solutions de recyclage et de réutilisation des déchets d’équipement électriques et électronique (DEEE), elles sont cependant encore incomplètes et imparfaites. Par exemple : en 2020, 850 000 tonnes de DEEE ont été collectées en France, pour un taux de recyclage de 77 % sur ce qui a été collecté.

Voici des exemples de ce que la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg fait pour ses habitants en termes de Sobriétés Numériques :

L’engagement : Encourager l’usage du numérique au service de la transition écologique du territoire

Les multiples possibilités qu’offre le numérique seront mises au service de la transition écologique. L’optimisation des processus et des activités grâce au numérique contribuera à réduire leur consommation énergétique et donc leur empreinte écologique. La collectivité restera vigilante pour s’affranchir des risques d’effets rebonds en encourageant les innovations qui allient efficacité et sobriété.

L’action mise en place : de l’innovation dans les piscines

L’expérimentation de la mise en œuvre d’outils de pilotage connectés a permis de réduire la consommation énergétique de 25 % tout en préservant le confort et la qualité de service aux usagers et usagères. Cela pose les bases d’une meilleure gestion patrimoniale (à noter, les 8 piscines représentent 1/3 de la consommation des 500 bâtiments gérés par l’Eurométropole).

L’engagement : Favoriser un hébergement de données plus vertueux

Il est essentiel pour la collectivité de s’appuyer sur un hébergement qui limite son empreinte environnementale. Les critères environnementaux de la certification ISO 50001 seront intégrés dans le projet de refonte des salles serveurs de la collectivité. Des outils de mesure de l’énergie des équipements de ces salles seront également mis en place.

L’action mise en place : un datacenter moins énergivore

Dans le cadre de la sécurisation de son datacenter principal, la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg s’engagent dans de nouvelles infrastructures optimisées et mutualisées pour leurs besoins propres, mais aussi à disposition des communes du territoire.