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Enfance, éducation, A hauteur des enfants
Publié le 15/07/2025 - Modifié le 15/07/2025
Bon plan pour les enfants
Fil d'Ariane
Le projet éducatif global pour l’enfance (Pege), conclu en 2023 avec différentes structures du champ de l’éducation, améliore concrètement le cadre de vie des petits Strasbourgeois. Sa réussite tient à des objectifs ambitieux, des moyens conséquents et à une logique partenariale.
Les enfants ont beau l’avoir désertée pour les grandes vacances, l’école maternelle Albert Legrand, dans le quartier de Neudorf, est bien animée en ce mois de juillet. Réfection d’une partie de la toiture, création d’une salle des maîtres et d’une salle de classe, reprise de deux blocs sanitaires : l’établissement profite de l’été pour s’offrir une petite cure de jouvence. À l’arrière du bâtiment, la cour a fait l’objet de travaux l’été dernier. Un bateau en bois semble désormais voguer dans une mer calme de copeaux de bois, entre des arbres et des arbustes et à proximité d’espaces de détente.
Ces travaux, un exemple parmi d’autres des chantiers estivaux dans les écoles, sont emblématiques de la priorité donnée par la Ville de Strasbourg au cadre de vie des enfants. 50 millions d’euros ont ainsi été programmés pour la rénovation thermique des établissements scolaires depuis 2020. “L’augmentation des moyens accordés à l’éducation depuis 2021 a permis de concrétiser des politiques ambitieuses”, observe Régis Giunta, directeur de l’Enfance et de l’éducation à la Ville. Ces orientations politiques, validées par le conseil municipal en juin 2021, ont d’abord été complétées par une large concertation des acteurs du champ de l’éducation, en 2021-2022, qui a abouti en 2023 à l’élaboration d’un plan d’action partenarial, le Projet éducatif global pour l’enfance (Pege). Cette dynamique se décline en trois grandes ambitions : garantir l’équité territoriale pour un égal accès à l’éducation ; grandir dans un cadre de vie sain et durable ; engager un processus démocratique autour des questions éducatives pour une citoyenneté ouverte au monde et aux autres.
Une Atsem par classe
Deux ans après le lancement de cette feuille de route, son impact sur les conditions offertes aux enfants de Strasbourg est concret. Ainsi, dès la rentrée, il y aura une Atsem dans chaque classe de maternelle, grâce à la création des 15 derniers postes manquants sur les 80 envisagés en 2021. Les équipes périscolaires ont de leur côté bénéficié de plans de formation ambitieux, sur des thématiques à la croisée de différentes priorités : égalité filles-garçons, accès au sport et à la culture, qualité des pauses méridiennes… Les responsables techniques de site (concierges) ont également été formés à l’entretien spécifique des cours oasis qui remplacent petit à petit les cours minérales.
L’inclusion des enfants à besoins spécifiques représente un autre volet important pour la direction de l’Enfance et de l’éducation. Les Atsems comme les animateurs et animatrices qui encadrent la pause méridienne sont sensibilisés à la prise en compte des différents profils. Un infirmier périscolaire a été recruté en 2021 pour assurer des missions d’inclusion : un second poste sera pourvu à la rentrée afin de mieux répondre à toutes les demandes. “Nos équipes peuvent donc intervenir en complément des équipes enseignantes, qui sont également sensibilisées par l’Education nationale”, précise Régis Giunta. Des mallettes comprenant supports et outils, disponibles sur les temps scolaire et périscolaire, sont en cours de déploiement dans tous les établissements.
Cités éducatives
“Le partenariat avec l’Education nationale ne cesse de gagner en fluidité dans de nombreux domaines. Le Pege est un garant supplémentaire de la complémentarité de nos actions”, ajoute le directeur de l’Enfance et de l’éducation. Le succès des Cités éducatives en est un exemple probant : ces cadres d’action partenariale réunissant l’Education nationale, la Ville, mais aussi les autres collectivités et différentes structures associatives ou institutionnelles, sur deux territoires (Hautepierre-Cronenbourg et Neuhof-Meinau-Elsau-Montagne verte), sont désormais structurés autour d’une chargée de mission et de chefs de projet. “Des évaluations régulières sont menées par deux cabinets indépendants”, ajoute Régis Giunta.
Cette dynamique territoriale, à différentes échelles, est l’une des marques spécifiques du Pege. Car il s’agit bien d’un projet global, qui inclut l’ensemble des parties prenantes, et qui demande donc une participation active de différents types d’acteurs. A cet égard, les concertations préalables, puis les comités d’animation des cours végétalisées font figure d’exemple. Les avis des élèves, des familles et des équipes sont pris en compte dans les projets d’aménagement, puis dans le suivi opérationnel sur place, une fois que les travaux sont réalisés. La transformation de la restauration scolaire est un autre domaine où cette logique prévaut. “C’est une politique à 360°, qui repose sur une approche globale incluant des questions d’équilibre alimentaire, de qualités gustatives mais aussi de pratiques professionnelles pour les équipes ou encore d’impact environnemental et de choix agricoles”, remarque Régis Giunta. A la rentrée, le deuxième restaurant scolaire avec cuisine sur place sera inauguré, dans le nouveau groupe scolaire Krimmeri. Treize autres projets sont en cours.
Lisette Gries
Photos Elyxandro Cegarra, Jérôme Dorkel, Abdesslam Mirdass
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