Une année pour Lire notre monde
Du 23 avril 2024 au 22 avril 2025, Strasbourg sera Capitale mondiale du livre, un label décerné par l’Unesco. Douze mois qui mettront la lecture à l’honneur, partout et pour tous.
Strasbourg Capitale mondiale du livre
« Une immense fierté » : qu’il s’agisse de la maire de Strasbourg, de libraires, de membres de l’équipe-projet, de personnels des médiathèques, de personnalités associées ou encore d’habitantes et d’habitants, les réactions à l’année Strasbourg capitale mondiale du livre sont les mêmes. Dès le 23 avril, la ville reprendra après Accra, au Ghana, le flambeau de ce titre décerné par l’Unesco pour un an. Première ville française à être distinguée par ce label, Strasbourg sera aussi la seule pendant au moins 10 ans, selon le fonctionnement mis au point par l’organisme.
Pendant toute une année, les livres auront donc les clefs de la ville. « C’est un hommage rendu à l’amour de la lecture que partagent les Strasbourgeois et les Strasbourgeoises, estime Anne Mistler, adjointe à la maire en charge des arts et de la culture. Les livres sont des espaces de liberté et de refuge, des objets de débat et des portes vers d’autres horizons. Un riche programme intitulé Lire notre monde fera vivre ces notions de manière joyeuse, partout et pour tous les publics. »
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6 millions d'euros
budget de l’opération Lire notre monde
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802
personnes ont posé pour le projet photo Inside Out
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200
bénévoles font vivre Capitale mondiale du livre
Une année en cinq chapitres
Cinq temps forts rythmeront cette année :
- - la Grande lecture au moment de la semaine inaugurale,
- - la programmation estivale,
- - la rentrée littéraire,
- - Noël 2024,
- - les derniers chapitres au printemps 2025.
« Les événements seront à la fois d’envergure mondiale et ancrés sur le territoire : le global et le local seront combinés », apprécie Christophe Rioux, journaliste, écrivain et l’un des parrains de l’opération. Éclectique et généreuse, la programmation Lire notre monde tire sa force de la mobilisation d’une galaxie de partenaires, depuis les écoles strasbourgeoises et les associations de terrain jusqu’à des grands noms du secteur culturel, comme Delphine Horvilleur, Souad Massi ou encore Terry Gilliam.
