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Ponts Couverts

Trois tours ouvertes sur la Petite France

La silhouette familière des tours de brique médiévales en toile de fond de la Petite France remonte à la construction de la première enceinte en pierre de la ville, au XIIIsiècle.

De précieuses gravures du XVIIsiècle nous renseignent sur l’aspect primitif du dispositif défensif du Moyen Âge : quatre tours reliées par des ponts surmontés de galeries couvertes en bois.

Il s’agissait d’adapter le système défensif à la configuration occidentale de l’ellipse insulaire en un lieu où l’Ill se divise en plusieurs canaux : le canal de navigation, ceux de la Spitzmühle, de la Duntzenmühle et de la Zornmühle. Pour rendre ce front moins vulnérable, on imagina de l’obturer en y jetant des ponts successifs défendus par quatre tours. Si l’on excepte la Malzenturm rasée en 1869, trois tours ont survécu grâce à leur réutilisation carcérale principalement, prison civile pour la Heinrichsturm, prison militaire pour la Hans von Altheimsturm et la tour des Français.

À l'origine, des galeries de bois couvertes d'une toiture

La dénomination usuelle de Ponts couverts évoque l’aspect primitif des ponts, vers 1300, parcourus d’une succession de galeries en bois couvertes d’une toiture. Une gravure de l’aquafortiste Wenzel Hollar intitulée l’Été (vers 1630) a fixé cet état encore existant dans certaines villes rhénanes.

À Strasbourg, les ponts médiévaux disparurent en 1784, au profit de simples passerelles en bois sur pilotis. L’installation des trois ponts actuels appareillés en grès, remonte aux années 1863-1865.

En amont des deux tours médianes subsistent des ouvrages en éperon constamment modernisés dans une optique défensive. On pouvait y loger plusieurs pièces d’artillerie pour refouler l’assaillant par des tirs rasants sur l’Ill.

  • Trams B ou F - arrêt Faubourg National - arrêt Musée d’art moderne
  • Ponts couverts
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Coordonnées

Ponts couverts
67000 Strasbourg