Détail Entité

Quai Jeanne Helbling

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67000 Strasbourg

Quai Jeanne Helbling

Fil d'Ariane

Présentation

Jeanne Helbling (1903-1985)

Née Johanna Marie Helbling le 28 juillet 1903 à Thann (Haut-Rhin, alors dans l'Empire allemand), morte le 6 août 1985 à New York (États-Unis). Née de parents alsaciens installés ensuite à Paris, Jeanne Helbling débute au cinéma en 1920 comme figurante et dès l'année suivante, obtient des rôles consistants dans quatre films muets. Elle tourne alors régulièrement jusqu'en 1940, avant deux derniers films en 1945 et 1946. Cette dernière année, elle épouse un américain d'origine française, Henri Garin, avec lequel elle s'installe définitivement aux États-Unis, mettant alors un terme à sa carrière.

Dans l'intervalle, passant sans difficulté au parlant, elle participe à de nombreux films français (aux côtés notamment de Michel Simon, Harry Baur, Sacha Guitry, Charles Boyer, Pierre Fresnay, Annabella, Gaby Morlay...). Elle tourne les versions françaises de plusieurs films allemands (à Berlin) et américains (à Hollywood, avec Buster Keaton ou Douglas Fairbanks Jr., entre autres), jusqu'au début des années 1930. Elle se produit aussi au théâtre et, comme chanteuse, au music-hall (ainsi, en 1932, elle participe à une revue du Casino de Paris, aux côtés de Joséphine Baker).

Au moment de l'occupation allemande de Paris en 1940, Jeanne Helbling s'engage dans la Résistance sous le nom de Chantal ; elle héberge des résistants et alliés en son appartement de la rue Casimir Pinel à Neuilly.
Bien qu'inquiétée par la Gestapo, Jeanne Helbling parvient sans encombre au sortir de la Seconde Guerre mondiale et reçoit alors les honneurs, tant de la France libérée (notamment du Général de Gaulle) que du Royaume-Uni (décorée de l'Ordre de l'Empire britannique).

Informations complémentaires

Date de dénomination : 05/02/2001

Engagée pour l’égalité entre les femmes et les hommes, la Ville souhaite mettre en lumière et redonner leur juste place dans l’espace public, aux femmes impliquées dans l’Histoire en général et dans l’histoire strasbourgeoise en particulier. Elle s’engage depuis 2010 à augmenter le nombre de rues et de bâtiments publics au nom de femmes et de féministes.