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Prévention et promotion de la santé

La Ville de Strasbourg œuvre depuis plus de 100 ans en faveur de la santé de ses habitants-e-s. Elle participe de cette façon à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé. La Ville de Strasbourg entend prendre en charge, dans le cadre d'une politique volontariste, la santé de ses habitants et notamment des populations les plus démunies, donc souvent éloignées de la santé.

Elle adhère à différents projets de prévention et de promotion de la santé, avec le soutien d'organismes nationaux ou mondiaux. Le réseau des Villes actives du Programme National Nutrition Santé ou encore le réseau français des Villes santé de l'Organisation Mondiale de la Santé en sont des exemples. Le service santé publique et environnementale de la Ville de Strasbourg porte chaque année des actions de prévention et de promotion de la santé en cohérence avec les besoins et les demandes identifiées par les habitants et les relais territoriaux sur les quartiers.

Manger et bouger : un enjeu majeur !

Certains quartiers de la ville présentent les taux d'obésité les plus élevés d'Alsace. Ces données sont particulièrement préoccupantes chez les enfants. L'alimentation et la pratique d'une activité physique régulière constituent les premiers éléments dans la prévention de cette épidémie.

Plusieurs actions sont proposées pour prévenir et lutter contre l'obésité :

  • la semaine du goût
  • le kilomètre solidarité
  • la promotion des modes de déplacements actifs
  • la promotion de l'activité physique dans les écoles élémentaires.

Depuis 2012, la Ville de Strasbourg mène une politique volontariste en matière de santé et elle propose des dispositifs qui aident à retrouver la forme et à adopter un mode de vie actif, grâce à une activité physique adaptée et régulière et une éducation polyvalente à la santé. En 2021, la constitution d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) Maison Sport Santé de Strasbourg, porté par des partenaires locaux, a donné un cadre et des moyens à cette mission innovante.

La Maison Sport Santé porte notamment les dispositifs :

  • Sport Santé sur Ordonnance
  • PRECCOSS, prise en charge des enfants et adolescents en surpoids
  • Joue pour ta santé, projet dans les écoles et l’ensemble de la communauté éducative
  • « Territoire Santé de demain », démarche de santé intégrée

Prévention des conduites à risque et prise en charge des addictions : une implication volontariste

Lutte contre le SIDA : le dépistage, l’affaire de tous !

La Ville de Strasbourg est activement impliquée aux côtés des associations et des professionnels de la lutte contre le VIH/Sida (voir bloc "Liens utiles").

La journée mondiale de lutte contre le Sida, organisée le 1er décembre, est un rendez-vous de solidarité important qui a permis à nouveau de mieux faire connaitre la maladie et de rappeler que le virus est toujours présent.

Le message actuel est centré sur le dépistage, l'objectif étant d'informer le public sur l'importance de connaitre son statut sérologique. 

Les dommages sanitaires et sociaux associés aux consommations de substances psychotropes licites et illicites ont justifié la mise en place depuis plusieurs années d’une politique de prévention des addictions et de réduction des risques, en France comme à Strasbourg. Impliquée auprès des structures associatives afin de soutenir leurs activités, la Ville de Strasbourg participe à la réflexion pour faciliter l'émergence et la concrétisation de projets sur son territoire.

L’engagement de la Ville de Strasbourg en matière de prévention des addictions et de réduction des risques se traduit ainsi par un appui au fonctionnement des structures spécialisées et à l’implantation de divers dispositifs. En effet, dès 2016 et sur décret ministériel, la salle de consommation à moindre risque Argos, dispositif expérimental, voit le jour dans l’enceinte du Nouvel Hôpital Civil. Portée par l’association Ithaque en lien avec les partenaires du Contrat Local de Santé de Strasbourg 2015-2020, cette structure a pour objectif de proposer une prise en charge pluridisciplinaire aux usagers de drogues majeurs, éloignés des structures de soins, en situation de précarité et d’errance, en leur proposant des outils d’accompagnement et de réduction des risques adaptés et sécurisés auxquels s’ajoute une solution d’hébergement depuis 2021.

Retrouvez ici les salles de consommation à moindre risque 

 En constituant l’une des deux seules villes de France à disposer d’un tel établissement, la Ville de Strasbourg porte une démarche innovante dans le cadre de la lutte contre les addictions, et accueille ainsi tous les deux ans depuis 2019 le colloque international sur les salles de consommation à moindre risque. Cet événement permet ainsi de mettre en exergue aux échelles européenne et internationale la nécessité d’œuvrer de manière innovante, locale et coordonnée sur cette problématique.

L’installation de deux appareils d’échange et de récupération de seringues ou encore la mise en place du dispositif de proximité Opali-Ne, lieu d’accueil convivial et informel à l’attention des personnes concernées par les addictions et des professionnels en lien avec ce public, s’ancrent également dans la politique de la Ville en matière de réduction des risques, soucieuse d’œuvrer dans une démarche de promotion de la santé et de tranquillité publique.

Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM)

Le CLSM est une Instance indépendante de coordination entre la psychiatrie publique, les élus, les personnes directement concernées et les associations en lien.

Parce que la santé mentale n’est pas une question de pathologie mais qu’il s’agit d’un vrai capital à préserver ensemble, pour que chacun ait la capacité de se réaliser au quotidien, le CLSM propose la rencontre des acteurs locaux pour créer un environnement favorable. Il s’inscrit dans une logique de santé mentale.

La santé mentale est déterminée par des facteurs individuels mais aussi et surtout par des facteurs sociaux économiques et culturels. Ainsi le CLSM coordonne l’action des citoyens sensibles à ces questions dans une dynamique positive et constructive. Cette instance de démocratie sanitaire et sociale propose la parole à chacun et de donner vie à toute initiative citoyenne en lien avec le thème. Les difficultés rencontrées par les personnes ayant une santé mentale en berne sont nombreuses : isolement social, stigmatisation, difficultés d’accès à l’emploi, aux soins et parfois au logement.

Le Conseil a donc créé 4 groupes de travail thématiques :

  • Bien être et prévention du suicide
  • Logement et citoyenneté
  • Coordination/ parcours de soins
  • Adolescents et jeunes adultes

Chacun de ces groupes se réunit tous les 3 mois et accueille toute personne/ structure souhaitant s’informer et proposer des idées sur le thème.

La Maison de la Santé Mentale, l’association Au Bon Entendeur, la marche pour la santé mentale, la nuit de la santé mentale sont autant de projets que le CLSM a fait naitre. Retrouver ci-dessous les différents liens permettant de les découvrir.

Tous les ans, sont organisées les Semaines d’Information pour la Santé Mentale (SISM). 2 semaines d’événements à travers la ville (et le département) pour ouvrir le débat et donner des pistes à chacun. Cette année c’est sous le thème : « à tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit » que nous nous retrouvons du 9 au 22 octobre. Avec pour points d’orgues la marche pour la santé mentale du 12 et la nuit de la santé mentale du 19. Programme à venir très prochainement sur « info santé mentale bas rhin » Facebook.

Afin de mieux comprendre ce qu’est la santé mentale et comment l’appréhender au quotidien (personnel et professionnel), le CSLM propose également des sensibilisations adaptées aux différents publics.

Présidé par Docteur Alexandre Feltz, adjoint à la maire en charge de la santé et coordonné par Pierre Buckel, coordonnateur CLSM/PTSM et Lionel Rotolo, infirmier en psychiatrie, ce noyau bénéficie de compétences politique administrative et clinique à même de comprendre et d’intervenir sous des angles différents et complémentaires.

N’hésitez pas à nous contacter via pierre.buckel@strasbourg.eu et/ou lionel.rotolo@ch-epsan.fr

Les Maisons Urbaines de Santé (MUS)

Le concept strasbourgeois de « Maison urbaine de santé (MUS) » est la déclinaison locale des « Maisons de santé pluridisciplinaire », structures répondant à la politique nationale visant à mieux anticiper les évolutions démographiques et à favoriser l’installation des professionnels de santé.

Les MUS se déclinent dans les quartiers de la Politique de la Ville (QPV) de Strasbourg et permettent une déclinaison de proximité, en lien avec le dispositif Atelier Santé Ville (volet santé du Contrat de Ville), des axes de prévention et promotion de la santé du CLS.

Il s’agit de structures de santé permettant le regroupement d’une diversité de professionnels de santé libéraux pour garantir un meilleur accès aux soins de la population. Elles permettent un exercice coordonné sur le territoire en vue de favoriser la coopération des professionnels de santé du premier recours ainsi que les parcours de santé des habitants. Cet exercice pluridisciplinaire est formalisé dans un projet de santé validé par le comité départemental des MSP coprésidé par la Direction territoriale de l’ARS Grand Est et la Préfecture du Bas Rhin.

Les habitants des quartiers prioritaires de la Politique de la ville (QPV) ont un état de santé plus dégradé que dans les quartiers plus aisés, alors même que ces quartiers font état d’une démographie des professionnels de santé nettement moins favorable qu’ailleurs.

C’est pour répondre à ce constat, et pour contribuer à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé, que, dès 2008, la Ville de Strasbourg s’est engagée de façon volontariste, en lien étroit avec ses partenaires institutionnels, aux côtés des équipes de soins primaires dans le soutien à la création de MUS dans les QPV. Cet engagement poursuit deux objectifs principaux :

  • sécuriser une offre de soins de premier recours dans les QPV, au plus près des habitants qui rencontrent et cumulent le plus de problèmes de santé ;
  • anticiper la tension liée à la diminution de la démographie médicale sur les QPV, en soutenant la création de structures attractives pour des professionnels de santé désireux de s’installer.

Les MUS strasbourgeoises proposent par ailleurs des interventions de prévention et de promotion de la santé adaptées aux besoins locaux des populations, en lien étroit avec les actions de santé co-portées par la Ville. Ces actions s’inscrivent dans la politique publique en santé et contribuent à la déclinaison locale des axes structurants du CLS III en s’appuyant sur des partenariats riches et diversifiés :

  • les dynamiques locales dédiées à la promotion de la santé que sont notamment l’Atelier santé ville et les Ateliers territoriaux de partenaires santé,
  • le développement de collaborations avec des partenaires : services de la Ville de Strasbourg (PMI, santé scolaire, centre dentaire, centre médico sociaux, pôle autonomie), CMP de secteur, associations, Centres socioculturels, GIP Maison Sport santé…
  • la mise en œuvre d’actions de promotion de la santé, collectives et individuelles, via la constitution d’une équipe appuyée sur un-e coordinateur-trice,
  • l’accueil de dispositifs pour compléter l’offre de soins : microstructure médicale, point accueil et écoute jeunes (PAEJ), consultations tabacologiques…

Aujourd’hui, cinq MUS sont labellisés et en activité sur le territoire de la Ville dans les quartiers du Neuhof, de la Cité de l’Ill, d’Hautepierre et depuis le mois de mars 2022 sur le quartier de la Meinau Canardière et le mois de septembre sur le quartier de l’Elsau. Deux autres projets sont en cours de formalisation dans le quartier du Port du Rhin et de l’Elsau…