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Protection de l'enfance et de jeunes majeurs

L'engagement de la ville de Strasbourg dans le domaine de la protection de l'enfance est ancien. Cette mission est déléguée par la Collectivité Européenne d'alsace. Cette situation est unique en France.

Sur la ville de Strasbourg, des travailleurs sociaux et des psychologues interviennent dans le cadre de la protection des mineurs et jeunes majeurs.

Dans votre quartier, le travailleur social est attentif à l'évolution des enfants au sein de leur famille

Vous pouvez vous adresser au centre médico-social de votre quartier pour signaler la situation d'un enfant que vous jugez préoccupante.

Vous pouvez également contacter le +33 (0)3 68 98 71 63 ou le 119 - Enfance maltraitée.

Service de protection des mineurs

Ce service intervient sur mandats judiciaire ou administratif en faveur d'enfants mineurs âgés de 0 à 18 ans ou à leur demande pour de jeunes majeurs qui rencontrent des difficultés graves et multiples, génératrices de tensions et de souffrances (physiques, psychologiques, éducatives, etc.).

Un accompagnement personnalisé de l'enfant et un soutien éducatifs au(x) parent(s) pourront être apportés au travers de mesures éducatives :

  • soit judiciaires Assistance Educative en Milieu Ouvert (AEMO) ordonnées par le Juge des Enfants
  • soit administratives Aide Educative à Domicile (AED) décidées par le Président du Conseil Départemental

Le service de Protection des Mineurs réalise des Mesure Judiciaire d’Investigation Educative (MJIE) ordonnées par les Juges des Enfants et plus rarement par les Juges d’Instruction ou la Cour d’Appel en matière d’assistance éducative ou relative à l’enfance délinquante.

L’intervention immédiate a souvent pour objet de faire un état des lieux, d’évaluer le danger qui, s’il est relatif, permet ensuite d’approfondir la situation dans le délai imparti.

L’investigation, effectuée sur 5 mois, décrit le fonctionnement familial et doit permettre de faire une proposition de la prise en charge de l’enfant.

Elle est également nécessaire en cas de placement provisoire en urgence, une audience devant avoir lieu dans les quinze jours en vue de laquelle le magistrat souhaite des premiers éléments d’appréciation.