Reichstett
La commune de Reichstett compte 4 389 habitants (données Insee 2020) et s'étend sur une superficie de 803,1 hectares.
Présentation générale
Pour commencer, un peu d’histoire, Reichstett est mentionné pour la première fois en 1163 dans un document de l’Empereur Frédéric Barberousse. Plus tard, de 1271 à 1486, une génération de nobles vivait au sein de la commune. Cette dernière s’éteignit avec Nicolas de Rinstett. En 1667, le village ne comptait que 80 habitants. Entre camp de prisonniers russes et italiens, annexion au grand Reich allemand, et libération par la 2ème Division Blindée du Général Leclerc en 1944. Les deux guerres mondiales ont rythmé la vie reichstettoise pendant plus de 50 ans.
Reichstett, c’est avant tout, une parenthèse verte, un village entouré d’un écrin naturel proche de la ville, ou la qualité de vie est reconnue par plusieurs labels.
Depuis plusieurs années, les municipalités successives se sont efforcées de maintenir cet écrin naturel, notamment en aménageant le plan d’eau, en créant la forêt des enfants, le parc didactique des abeilles, mais aussi la promenade bucolique aménagée le long du canal de la Marne au Rhin et de la Souffel.
Un patrimoine culturel riche, avec le Fort Rapp et le Parc de la Maison alsacienne, Reichstett a su entretenir son histoire. Ainsi, ces monuments sont devenus aujourd’hui un réel lieu de rencontre et de partage. Les nombreuses maisons à colombage permettent au village de garder son authenticité et son identité rurale à travers le temps.
Une vie associative , puisque pas moins de 70 associations sportives, culturelles et cultuelles viennent dynamiser le village tout au long de l’année. Des infrastructures de qualité sont mises à disposition afin de permettre aux différents acteurs de la commune d’en bénéficier.
Reichstett, c’est aussi une activité économique florissante, puisqu’on ne compte pas moins de quatre zones d’activités dispersées au sein du ban communal (Rammelplatz I, Rammelplatz II, Zone commerciale nord Shopping promenade cœur Alsace, Ecoparc rhénan).
Enfin, le village est en pleine expansion puisque dans les prochaines années à venir plus de 500 logements vont être créés afin d’accueillir 1000 à 1500 nouveaux habitants.
Maire de la commune
Économie, Environnement, Numérique, Transport, déplacement, Révolution des mobilités
Publié le 11/03/2024 - Modifié le 11/03/2024
Aut’hop, la plateforme dédiée au co-voiturage
Pour lutter contre l’autosolisme, l’Eurométropole a ouvert une plateforme qui facilite la mise en relation entre conducteur et passager. Avec des économies à la clé.
"À certaines heures de la journée, le taux de voitures avec un passager unique atteint 88%, c’est dire s’il y a une marge de manœuvre pour limiter le nombre de véhicules sur les routes", explique Alain Jund, le vice-président de l’Eurométropole en charge des mobilités, en préambule de la présentation du nouveau système dédié à favoriser le covoiturage sur le territoire lundi 11 mars au matin.
Et Pia Imbs, la présidente de la collectivité, de renchérir : "Le co-voiturage était l’un des derniers outils à développer pour contribuer à la révolution des mobilités. Le lancement d’Aut’hop doit permettre de massifier le covoiturage quotidien pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la qualité de l’air, réduire les bouchons et permettre de se garer plus facilement grâce à la réduction du nombre de véhicules."
Une appli pour relier conducteurs et passagers
Le dispositif Aut’hop, proposé via l’opérateur Karos, est facile d’accès et d’utilisation. C’est une application, compatible Android et IOS, qui va mettre en relation conducteur et usager et valoriser le déplacement. Plusieurs critères doivent être remplis : l’origine ou l’arrivée du trajet doit être dans l’Eurométropole, le voyage doit être compris entre 5 et 50 km et ne doit pas se substituer aux transports en commun existants. Si tout cela est réuni, l’opération est rémunérée de 1,5 à 4 euros par voyage et par passager pour le conducteur. Mais c’est aussi pertinent pour le passager puisque son voyage est… gratuit, l’Eurométropole prenant les frais en charge. La collectivité a en effet alloué un budget de 300 000 euros au dispositif.
"Il s’agit de concilier droit à la mobilité et équité territoriale et de proposer la bonne solution au bon endroit. Cette solution peut être tout à fait appropriée pour la desserte des zones d’activités souvent mal couvertes en transports en commun, ou alors peu accessibles à certains horaires", complète encore Pia Imbs.
Véronique Kolb
Photos Philippe Stirnweiss