Wolfisheim

La commune de Wolfisheim compte 4 171 habitants (données Insee 2020) et s'étend sur une superficie de 566,4 hectares.

Présentation générale

Sise aux portes de Strasbourg, en bordure de la Bruche, la commune de Wolfisheim, appartient aux plus anciens villages d'Alsace. Elle est située à l'origine aux abords d'un chemin celte reliant, par la vallée de la Bruche, la commune d'Osthoffen à la ville de Strasbourg.

En longeant le chemin de halage du canal de la Bruche, le promeneur dominical passant à proximité du château, du moulin et de l'église, peut s'imaginer ce que fut le passé de ces édifices, jadis centre de la vie de notre cité, aujourd'hui modèles favoris de tant d'artistes peintres.

Le clocher élève fièrement son passé ancestral au-dessus des toits de tuiles rouges, et donne ainsi une note de sérénité à l'atmosphère traditionnellement calme et silencieuse de Wolfisheim.

L'histoire de notre village est étroitement liée à la naissance de l'Alsace. Celtes, Romains, Francs, Alamans et Gaulois marquent Wolfisheim de leur empreinte. La population jusqu'alors païenne deviendra chrétienne à partir du VIème siècle. Un des premiers documents écrits et datant de 717 fait mention de l'abbaye de Saint Etienne, propriétaire de biens à Wolfisheim.

Au XIIIème siècle, Wolfisheim appartient à l'évêché de Metz. C'est au cours des luttes de la population contre l'évêque de Metz, qu'un incendie détruisit la commune (1262).

En 1315, on note un Jean de Wolfisheim, Maire de Strasbourg.

Notre commune qui appartient à Schafrit de Leyningen est cédée de moitié à la famille Museler à qui nous devons le château de Wolfisheim, dont les ruines existaient encore au XVIIIème siècle. En 1534, le comte Philippe Hanau de Lichtenberg rachète le village, qui est alors dépendant de Bouxwiller. Il passe encore sous la domination de la famille Bitche Deux ponts avant de revenir aux Hanau en 1570.

En 1685, un incendie détruisit, une fois de plus, une partie du village. Un apiculteur en était la cause.

La naissance de la Commune au sens administratif du terme se fit à la fin du XVIIIème siècle, pendant la Révolution Française.

En 1895, on inaugure la première ligne de tramway reliant la gare de Strasbourg à Breuschwickersheim, passant par Wolfisheim. Le "tram" a circulé jusqu'en 1959.

Depuis ce temps, notre village n'est plus "au bout du monde", un rapprochement a été créé par ce moyen de locomotion.

N'était-ce pas là le premier jalon du rattachement de Wolfisheim à l'Eurométropole de Strasbourg qui eut lieu en 1968 ?

Carte de la commune

Carte de la commune

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Maire de la commune

Éric Amiet

Maire de Wolfisheim

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webmag - La "Manu’" forme les futurs spécialistes en géosciences

Urbanisme, logement, Enseignement supérieur et recherche, Environnement, La Manufacture

La "Manu’" forme les futurs spécialistes en géosciences

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Publié le 07/12/2023 - Modifié le 07/12/2023

La "Manu’" forme les futurs spécialistes en géosciences

Fil d'Ariane

Trois instituts d’enseignement supérieur (Engees, Eost et ICube) mutualisent moyens et projets au sein d’un pôle d’excellence implanté dans une aile de la Manufacture des tabacs.

"On n’est jamais trop vieux pour se mettre en colocation !", sourit Caroline Zorn, vice-présidente de l’Eurométropole en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche. Car c’est bien de vie commune dont il s’agit : l’Engees, l’Eost et le laboratoire Icube ont en effet décidé de se réunir au sein d’un pôle dédié aux géosciences, à l’eau, à l’environnement et à l’ingénierie (G2EI), implanté à la Krutenau sur le site de la Manufacture des tabacs. Ce projet a nécessité un investissement global de 33,5 millions d’euros, auxquels l’Eurométropole de Strasbourg contribue à hauteur de 7 millions.

Répondre aux défis environnementaux

Inaugurée le mercredi 6 décembre, cette aile du bâtiment historique accueille depuis le mois de mars plus de 1000 étudiant·es ou doctorant·es– et leurs enseignant·es. Ils se partagent deux amphis, une vingtaine de salles, des laboratoires et une halle technologique, mais aussi un foyer et un espace musical. "Dans ce nouveau haut lieu de la recherche et de l’enseignement, les jeunes générations se forment à répondre aux défis climatiques et environnementaux de notre époque", a souligné Jean-Marc Willer, le directeur de l’Engees (Ecole nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg).
"Grâce aux synergies créées ici, avec l’Eost (Ecole et observatoire des sciences de la terre) et le laboratoire de recherche ICube, les volutes des brainstormings des étudiants ont remplacé celles du tabac", glisse Michel Deneken, le président de l’Université de Strasbourg. Au-delà de la mutualisation des moyens, ce nouveau pôle G2EI entend de fait développer des projets transversaux. Une bibliothèque partagée ouvrira d’ailleurs prochainement ses portes : elle sera également accessible aux étudiants de la Haute école des arts du Rhin, qui investiront prochainement une partie du site.

Écosystème fertile

"C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre au cœur de la Manufacture des tabacs : cet écosystème dynamique, qui rassemble arts, sciences, entrepreneuriat et animations urbaines permet l’émergence d’un projet fédérateur, ouvert sur la ville et tourné vers la jeunesse", s’est félicitée Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg. Un incubateur de startups, une auberge de jeunesse ‘nouvelle génération’, un magasin de producteurs bio et un bar-restaurant ont déjà ouvert leurs portes dans cet ancien bâtiment industriel.


Lisette Gries
Photos Jérôme Dorkel

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