Agrégateur de contenus

La Nouvelle Douane repart pour douze ans

Économie, emploi, entreprises, Environnement, écologie, climat

La Nouvelle Douane repart pour douze ans

Économie, emploi, entreprises, Environnement, écologie, climat

Publié le 04/11/2025 - Modifié le 04/11/2025

La Nouvelle Douane repart pour douze ans

Fil d'Ariane

La société La Nouvelle Douane, qui regroupe 18 producteurs et productrices actionnaires, a été reconduite par la Ville pour l’occupation du magasin de vente directe.

Théo Bechtold, président de la SAS La Nouvelle Douane, et Estelle Metz, responsable du magasin.

La société La Nouvelle Douane (LND) qui gère le magasin du même nom installé dans le bâtiment de l’Ancienne Douane, vient d’être reconduite pour douze ans par la Ville de Strasbourg. « Cette décision intervient suite à un appel à manifestations d’intérêt pour le renouvellement de la convention d’occupation de ce local appartenant à la Ville. Depuis 2012, cet espace est réservé à un magasin de producteurs », précise Anne Frankhauser, chargée de mission Agriculture périurbaine à la direction du Développement économique et de l’attractivité de la Ville et de l’Eurométropole.

Agriculture locale

Fruits, légumes, mais aussi vins, produits laitiers, viandes ou encore poissons proviennent de 18 producteurs et productrices actionnaires de la SAS, et de 36 autres qui complètent l’offre. « Les associés, dont les charges sont moindres, s’engagent à participer à la vente en magasin une demi-journée tous les quinze jours, explique Théo Bechtold, vigneron et président de la société LND. Pour compléter ces permanences, nous pouvons compter sur une équipe de 17 salariés. » Tous les produits sont issus de l’agriculture locale (essentiellement en provenance du Bas-Rhin), avec une offre importante de bio. La Chambre d’agriculture Alsace accompagne également le collectif à raison de plusieurs journées par an.
Cette convention d’occupation s’inscrit dans les programmes mis en place par la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg pour encourager l’agriculture vivrière locale. Le projet alimentaire territorial prévoit notamment le développement de filières de production et la création de débouchés : approvisionnement des cantines scolaires, multiplication des points de vente directe, etc.

Lisette Gries
Photos: Mathilde Cybuslki