L’incubateur THSN by Singa célèbre sa 3e promotion à l’Hôtel de Ville

Ukraine, Afghanistan ou Venezuela : la trentaine d’entrepreneurs félicités lors de cette cérémonie est issue de part et d’autre du globe.

Le marché de Noël en fond sonore, et l’Hôtel de Ville de Strasbourg pour décor. C’est dans ce cadre que les jeunes pousses de l’incubateur The Human Safety Net (THSN, de la fondation Generali) by Singa ont reçu leurs certificats de fin d’accompagnement. Pendant six mois, chaque participant a été soutenu dans la maturation et la mise en place de son projet, et également pour la maîtrise de la langue française. Singa a en effet pour particularité d’accueillir des entrepreneurs réfugiés. 
Ukraine, Afghanistan ou Venezuela : la trentaine d’entrepreneurs félicités lors de cette cérémonie est issue de part et d’autre du globe. Leurs projets possèdent "souvent un angle social très marqué", relève Benoît Hamon, directeur général de Singa, présent pour l’occasion. Lui et Liliana Amundarain, coordinatrice de l’incubateur strasbourgeois, espèrent voir s’opérer un "changement de perception et de narration de l’immigration au vu de la création d’activité et d’emplois induite par les projets lancés". Tous deux ont procédé à la remise des certificats, avec Antoine Dubois, adjoint en charge de l’économie sociale et solidaire, Floriane Varieras, adjointe en charge notamment de l’inclusion, ainsi que Marie-Christine Lanne, directrice de la communication externe et des engagements de Generali France et de The Human Safety Net.
En français, trois des entrepreneurs présents ont présenté leur parcours. Tous sous protection internationale, à l’instar de leurs camarades, Irina, Ebadullah et Lionel sont unanimes : THSN by Singa leur a permis de "s’insérer plus rapidement dans la société et de focaliser leur énergie sur leur projet", grâce au réseau professionnel de l’incubateur. Respectivement musicienne, importateur de safran et informaticien, ils souhaitent désormais voir grandir leurs projets.

Marine Dumény
Abdesslam Mirdass