Christian Botale

Christian Botale : A Mask on the Map Around, Look at Me (2019). Acrylique huile sur toile. Dimensions : 115 cm x 110 cm.

Portrait de Christian Botale par Christophe Urbain

Votre parcours artistique ?

Je pense que ma raison d'être artiste rime avec le fait d'être né et d’avoir grandi à Kinshasa, au Zaïre, à l’époque de la dictature de Mobutu. Suite à un riche passage à l’Académie des Beaux-Arts et à l’école de Journalisme de Kinshasa, je confirme une voie et hausse d'un ton. Je suis diplômé en Art de la Haute École des Arts Rhin (Strasbourg) en 2012. Je cherche le rapport qui existe entre moi, la vie, l’espace, le lieu, le temps, vis-à-vis des accessoires du passé et du présent. Mon travail a été montré au festival Transmediale et à la Galerie Saavy Contemporary à Berlin, au Musée de Kinshasa au Kongo RDC, à Herning Museum au Danemark, au Centre Pompidou Paris et au Musée des Beaux-arts de Chambery en France, à L’université de la région de la Calabre et à Centrale Fies en Italie, au SPIDERFESTIVAL à Ljubljana et dans d’autres réseaux dans le monde. (Belgique, Pologne, Martinique).

 

A la plaque tournante de la dernière hégire, l'éblouissement était si grand que les artistes ont commencé à collecter des objets africains, pour les observer et les prendre comme modèle pour leurs futures créations...Christian Botale 

 

Christian Botale : A Mask on the Map Around, Look at Me (2019)

Pourquoi avoir choisi cette œuvre ?

"A Mask on the Map Around, Look at Me" sera montrée à St'art pour ses particularités, d'un côté, c'est une œuvre récente réalisée à Strasbourg, de l'autre côté, l'oeuvre est le symbole de mes recherches historiques, des motifs et d'espaces que je porte symboliquement, magiques ou sacrés.

Par la même approche sensible, je crée des objets vivants et fonctionnels me rattachant à un moment de la vie, de l’histoire, à l'heure actuelle, à une intention esthétique sur une aire géographique et culturelle autre.

Un objet peut se détacher de la chose objet au moment où je le regarde autrement, qui projette en moi un pouvoir. L'objet peut porter le souhait de la personne qui me l’a offert, je peux le détourner ou encore le conserver. Les objets qui sont inutiles, je suggère de dire pardon et de les donner. "Sans objets inutiles, le foyer devient un temple". Alice Mwinda Botale.

 

Pourquoi le Bastion 14 ?

Les ateliers du Bastion 14 m’ont permis de donner vie matérielle à mes projets, à mon quotidien du travail dans ce lieu, du point de vue de l’espace de création qui est très adapté à mes attentes.  

 

Et pour vous suivre ?

Sur Instagram : @christian_botale

 

Photos : © Christophe Urbain

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